Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a indiqué le 19 octobre 2022 à Abidjan, que le Sommet Finance en Commun (FICS) doit marquer la mobilisation de ressources structurées pour financer la relance face aux crises. C’était à l’ouverture de la 3ème édition dudit sommet sous le thème : « Une transition verte et juste pour une reprise durable ».
 
Le sommet d’Abidjan marque la rencontre des banques publiques de développement pour renforcer leur partenariat et leurs engagements en faveur d'actions communes pour le changement climatique et le développement durable. Cette troisième édition est co-organisée par la Banque africaine de développement et la Banque européenne d'investissement. 
 
«Je souhaite donc que ce Sommet d’Abidjan, qui intervient seulement quelques mois après l’organisation réussie par la Côte d’Ivoire de la COP15 des Nations Unies sur la désertification, marque le début de la réalisation d’actions très concrètes, orientées vers la mobilisation de ressources structurées pour le financement de la relance face aux crises, la réalisation des Objectifs de Développement Durables des Nations Unis et celle de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine », a dit Patrick Achi.
 
Le chef du gouvernement a deploré le fait que neuf (9) des dix (10) pays les plus vulnérables au monde soient situés en Afrique, alors que le continent n’émet que 3% du gaz à effet de serre.
 
Le Premier Ministre a révélé que depuis le sommet de Paris tenu en 2020, 527 banques de développement mondiales, représentant près de 19.000 milliards de dollars d’actifs et 10 % des investissements annuels mondiaux, se sont engagées à aligner leur puissance financière sur l’Accord de Paris, à soutenir la biodiversité et à intensifier la lutte contre les inégalités, notamment de genre.
 
Le Chef du gouvernement a ajouté que la période post-Covid a d’ailleurs permis aux banques de développement de souligner l’importance de leur rôle, en mobilisant près de 90 milliards de dollars de crédit pour aider les pays émergents touchés par la pandémie. 
 
Le sommet est l'occasion de discuter du rôle clé des banques publiques de développement dans le soutien à la transformation des économies et des systèmes financiers vers la durabilité, tout en répondant aux besoins les plus pressants des pays en développement et des pays vulnérables. 
 
La troisième édition du FICS qui a débuté le 18 octobre, prendra fin le 20 octobre 2022.
Outre la Ministre du Plan et du Développement, par ailleurs Gouverneur de la Banque Africaine de Développement pour la Côte d’Ivoire, Nialé Kaba, le sommet a enregistré la présence de personnalités, telles que le Président de la Banque européenne d’investissement, Dr Werner Hoyer, le Président de Finance in Common Initiative Rémy Rioux, 
 
Le Président du Fonds International de Développement Agricole (FIDA Alvaro Lario, le Président-directeur général de Global Center on Adaptation, Patrick V. Verkooijen, le Gouverneur de la Banque de développement du Conseil de l’Europe (CEB), Carlo Monticelli et le Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement, Dr. Akinwumi A. Adesina ont également pris part à ce sommet. 
 
Gouv.ci

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé le 20 octobre 2022 à San Pedro, à la pose de la première pierre d'une usine de transformation de cacao et appelé à l'émergence de nombreux champions nationaux, à l'image du président de Atlantic Group, Koné Dossongui.
 
« Il faut que dans notre pays, nous puissions voir émerger de grands industriels comme vous et qui inspirent des générations et aident le pays à grandir. Je suis venu vous transmettre la gratitude et les félicitations du Président Alassane Ouattara pour les investissements que vous faites et pour votre contribution à l'objectif qu'il a défini d'assurer 100% de la première transformation du cacao d'ici 2030 », a-t-il exhorté.
 
Et d'ajouter que l'État a décidé, sur instructions du Président de la République, de participer et d'aider, sur les ressources publiques, à la construction des champions nationaux.
 
Ainsi, pour le Chef du gouvernement, cette cérémonie ne saurait se résumer uniquement à la pose d'une première pierre. Elle est aussi et surtout la célébration d'un homme, d'un modèle et de ses valeurs. « Oui, monsieur le président  Dossongui, vous nous avez donné des leçons d'humilité, de courage, d'endurance, de passion et d'amour pour votre pays. Vous êtes l'archétype du combat que le Président Alassane Ouattara souhaite voir habiter chaque Ivoirien. Vous êtes l'archétype de ce qu'il prône lorsqu'il parle de champions nationaux. », a-t-il indiqué.
 
Patrick Achi a, pour finir, invité les cadres ivoiriens qui en ont les moyens, les opérateurs économiques et le secteur privé à investir dans la transformation agricole. Un secteur, selon lui, qui peut générer d'importantes ressources.
 
Pour le ministre d'État, ministre de l'Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, la création d'une usine de transformation de cacao s'inscrit dans la droite ligne des axes stratégiques de la politique de développement du secteur agro-industriel, dont l'objectif est le renforcement de la chaîne des valeurs agricoles. Et ce, à travers la transformation des matières premières locales.
 
L'implantation de cette unité industrielle, selon le ministre Adjoumani, participe de la vision du gouvernement de contribuer à l'essor d'un secteur agricole dynamique, compétitif et créateur de richesses et d'emplois.
 
Bâtie sur une superficie de 9 hectares, Atlantic Cocoa Corporation nécessitera un investissement de 73 milliards de FCFA. Techniquement l'usine fera, entre autres, du broyage de nibs de cacao, du pressage de liqueur, de la torréfaction, de l'alcalisation, du broyage et vannage de fèves de cacao. Elle sera également en mesure de faire du nettoyage et du séchage de fèves. Sa capacité de transformation est de 64 000 tonnes/an. Elle pourra être extensible jusqu'à 100 000 tonnes/an. 
 
La construction de cette usine ultra moderne va générer de nombreux emplois pour la jeunesse, dont 398 directs et 1286 indirects.
 
Atlantic Group, l'initiateur de ce projet, est un groupe financier et industriel pluridimensionnel, présent dans la télécommunication, l'assurance, la banque, les services et l'industrie. Il est implanté, non seulement en Côte d'Ivoire, mais également au Bénin, au Cameroun, aux Comores, au Gabon et au Mali.
km/Gouv

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mercredi, 19 octobre 2022 20:32

Guinée: Le médiateur de la CEDEAO à Conakry

Pour la troisième fois depuis sa désignation comme médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la transition en Guinée, l’ancien président du Bénin, Thomas Boni Yayi, est arrivé mardi à Conakry pour une mission d’évaluation, a indiqué une source officielle.

Cette nouvelle mission du médiateur de la CEDEAO s’inscrit dans une dynamique d’appréciation des étapes et des conditions à mettre en œuvre pour un retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.

Accompagné d’une forte délégation, le médiateur de la CEDEAO a été reçu à l’aéroport “Ahmed Sékou Touré” par le ministre guinéen des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine, Morissanda Kouyaté.

“Tout le monde se félicite de l’évolution des discussions et je crois que l’espoir est permis, et il n’y a pas d’inquiétude”, a déclaré l’ancien président du Bénin, qui a émis le souhait de voir la paix régner en Guinée de manière à ce que le pays puisse avancer.

Pour sa part, M. Kouyaté a formé le souhait du président de la transition Mamadi Doumbouya de faciliter la tâche au médicateur de l’organisation ouest africaine .

A rappeler que les dirigeants de la CEDEAO, réunis le 22 septembre dernier à New York en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, ont décidé d’infliger un gel des avoirs financiers et une interdiction de voyager à des membres du pouvoir en Guinée face à l’inflexibilité des militaires sur une date de retour des civils au pouvoir.

Ils ont également décidé “la suspension de toute assistance et transaction financière en faveur de la Guinée par les institutions financières de la CEDEAO”.

La CEDEAO avait donné un mois à partir du 22 septembre aux autorités guinéennes pour accepter un délai “raisonnable et acceptable” pour céder la place à des civils élus, “sous peine de sanctions plus sévères”, avait souligné un communiqué de l’organisation régionale.

ng

 
 

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La Grande chancelière, Henriette Dagri Diabaté a élevé, mardi 18 octobre 2022, à Abidjan Cocody, l'ex-première Dame, Marie-Thérèse Houphouët-Boigny, au grade de Grand Officier de l'Ordre national, au regard de tout ce qu'elle a accompli dans la marche de la nation ivoirienne.

Pour la Grande chancelière, cette distinction vient réparer une injustice faite à la première des Premières Dames de la Côte d'Ivoire.

"Lorsque j'ai découvert que vous, Marie-Thérèse Houphouët -Boigny, qui avez tant donné à cette Côte d'Ivoire, vous n'aviez jamais encore été décorée par la Nation, je n'ai eu de cesse d'œuvrer à ce jour historique arrive. Ce jour est enfin arrivé. La République est aujourd'hui rassemblée dans toutes ses composantes pour réparer cet oubli ", a expliqué Mme Dagri Diabaté.

Elle a ajouté que la récipiendaire a su par par sa beauté, son élégance, sa prestance, et tout en incarnant "le miracle ivoirien", faire rayonner la Côte d'Ivoire partout dans le monde.

"L'une des toutes premières vous avez su donner corps et sens au lourd titre de Première Dame. Le président Houphouët-Boigny (...) a reconnu lui-même que vous étiez pour beaucoup dans la considération dont bénéficiait la Côte d'Ivoire dans le monde", a-t-elle soutenu.

Elle a souligné que la présence de la veuve du premier président ivoirien incarne l'unité du pays, la concorde entre les Ivoiriens et la paix.

"Longue vie à toi, pionnière de la Côte d'Ivoire moderne, première des Premières dames de notre pays", a-t-elle conclu.

Mme Thérèse Houphouët -Boigny s'est dit, pour sa part, "touchée et émue " par cette décoration. Car, a-t-elle expliqué, elle revêt un caractère hautement symbolique pour pour elle, vue que l'événement a lieu un 18 octobre, la date anniversaire de son défunt époux, Félix Houphouët -Boigny, père fondateur de la Côte d'Ivoire.

Cette cérémonie de distinction l'ex-première Dame, Marie-Thérèse Houphouët-Boigny a été rehaussée par la présence, entre autres, de la Première Dame Dominique Ouattara et de l'ex-première Dame, Simone Gbagbo ainsi de l'ex-président Henri Konan Bédié.

Peut être une image de 6 personnes, personnes debout et plein air Peut être une image de 8 personnes, personnes debout et intérieur

Pourquoi je suis partie du pays 

L'ex-première Dame Marie-Thérèse Houphouët -Boigny a également évoqué à cette occasion les raisons de son absence de la Côte d'Ivoire. "Depuis 1993, année de décès de mon époux, le président Félix Houphouët -Boigny et sous le poids de choc émotionnel, j'ai fait le choix de me retirer progressivement de la scène. J'ai voulu non seulement laisser la place aux générations nouvelles, mais j'avais personnellement besoin de vivre dans la discrétion la plus absolue", a confié la veuve d'Houphouët -Boigny lors de sa décoration par la Grande Chancellerie.

Elle a indiqué avoir bénéficié du soutien, durant tout ce temps, des présidents Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.

"J'ai suivi avec beaucoup d'attention, parfois avec une profonde tristesse, tous les évènements politiques qui se sont succédés depuis maintenant trois décennies", a-t-elle témoigné, se réjouissant que la Côte d'Ivoire avance et se reconstruise malgré les difficultés.

Thérèse Houphouët-Boigny a également appelé l'ensemble de la classe politique ainsi que la population à cultiver la paix, la tolérance et le pardon, afin de garantir une stabilité durable à la Côte d'Ivoire.

"Mon cœur se réjouit de voir tous rassemblés en ce lieu. C'est la Côte d'Ivoire que j'aime voir, celle qui rassemble, celle qui incarne l'union et la paix dans la diversité", a-t-elle relevé.

Marie-Thérèse Houphouët-Boigny est née le 17 septembre 1930 à Bouaké. Elle a été l'épouse, de 1960 à 1993, de Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la Côte d'Ivoire et, à ce titre, la toute première Première dame de Côte d'Ivoire. Surnommée la « Jackie Kennedy noire », elle fut l’icône chic et glamour du « miracle ivoirien » des années 1960 et 1970.

 

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Le Conseil d’Etat a condamné l’Etat français à payer la somme de 20 millions d’euros d’astreinte en raison de “la persistance du dépassement des seuils limites” de pollution au dioxyde d’azote et pour n’avoir pas agi assez rapidement contre la pollution de l’air.

“Après avoir ordonné à l’Etat, depuis 2017, de faire respecter les normes européennes, reprises en droit français, de qualité de l’air, le Conseil d’État le condamne aujourd’hui à payer deux nouvelles astreintes de 10 millions d’euros pour les deux périodes allant de juillet 2021 à janvier 2022 et de janvier à juillet 2022”, indique le Conseil d’Etat dans un communiqué rendu public lundi 17 octobre 2022.

“Si des améliorations dans la durée ont été constatées, les seuils limites de pollution au dioxyde d’azote – qui doivent être respectés depuis 2010 – restent dépassés dans plusieurs zones en France, notamment dans les agglomérations de Paris, Lyon et Marseille”, note la plus haute juridiction administrative en France.

A ce jour, poursuit la même source, les mesures prises par l’État ne garantissent pas que la qualité de l’air s’améliore de telle sorte que les seuils limites de pollution soient respectés dans les délais les plus courts possibles.

D’après le Conseil, l’astreinte sera de nouveau répartie entre l’association “Les Amis de la Terre” qui a saisi initialement le Conseil d’État en 2017 et plusieurs organismes et associations engagés dans la lutte contre la pollution de l’air.

ng

 
 

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L’économie chinoise « s’est considérablement améliorée » au troisième trimestre de 2022, a indiqué lundi 17 octobre 2022 un haut responsable du planificateur d’État, un jour avant la publication officielle des chiffres de la croissance trimestrielle de cette deuxième puissance économique mondiale.

Les performances de l’économie en mars, avril et juillet derniers ont été alourdies par des « facteurs au-delà des attentes », notamment l’environnement international, la pandémie de Covid-19 et les conditions météorologiques extrêmes, a dit Zhao Chenxin, directeur adjoint de la Commission nationale du développement et de la réforme.

En dépit de cette situation, l’activité économique globale, allant de la production industrielle et des investissements à la consommation, a continué d’augmenter, a expliqué M. Zhao lors d’un briefing en marge du 20è congrès national du Parti communiste chinois (PCC), qui s’est ouvert dimanche à Beijing.

« D’un point de vue mondial, les performances économiques de la Chine sont toujours exceptionnelles », a-t-il indiqué, ajoutant que l’inflation était modérée par rapport à celle des économies occidentales.

Les remarques de M. Zhao interviennent un jour avant la publication des données de croissance du troisième trimestre.

Le congrès du PCC intervient à un moment où le ralentissement de l’économie mondiale se fait ressentir par le géant asiatique.

L’économie chinoise n’a pas pu faire mieux qu’une modeste croissance de 2,5 pc durant la première moitié de 2022, selon les chiffres officiels. Un score qui reste un peu loin du taux de 5,5 pc fixé pour toute l’année 2022 par le gouvernement.

Des chiffres, élaborés sur la base d’analyses des économistes des principales institutions financières du pays, montrent que le PIB de la Chine devrait rebondir à 3,7% au troisième trimestre contre 0,4% au deuxième trimestre, en dépit de la résurgence des cas d’infection au Covid-19.

Ce rebond devrait intervenir à la faveur des politiques de stabilisation de l’économie mises en œuvre par le gouvernement, indiquent les économistes.

La croissance du PIB de la Chine cette année sera en moyenne de 3,5%, notent-ils, soulignant qu’il sera difficile pour le pays d’atteindre l’objectif de 5,5% fixé par le gouvernement.

Par ailleurs, le responsable de la Commission nationale du développement et de la réforme a indiqué que la Chine intensifiera les efforts pour encourager les investissements étrangers.

Des chiffres rendus publics en septembre dernier par le ministère chinois du Commerce ont montré que les investissements directs étrangers (IDE) dans la partie continentale de la Chine, en usage réel, ont augmenté de 16,4% en glissement annuel pour atteindre 892,74 milliards de yuans au cours des huit premiers mois de l’année en cours.

En dollars US, ce flux a augmenté de 20,2% sur un an à 138,41 milliards de dollars, a dit le ministère, précisant que les investissements en provenance de République de Corée, d’Allemagne, du Japon et du Royaume-Uni ont respectivement augmenté de 58,9%, 30,3%, 26,8% et 17,2%.

ng

 
 

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Le procès pour corruption de l’ex-président sud-africain Jacob Zuma et de l’entreprise d’armement française «Thales» a repris, lundi 17 octobre 2022, devant le tribunal de grande instance de Pietermaritzburg (480 km de Pretoria).

Zuma et l’entreprise Thales font face à des accusations de corruption, de blanchiment d’argent, d’évasion fiscale et de racket.

A l’ouverture du procès, l’avocat de l’État dans cette affaire, le procureur Billy Downer, a déclaré que le procès de l’accord d’armement devra aller de l’avant malgré la requête en instance déposée devant la Cour constitutionnelle.

Vendredi dernier, les avocats de Zuma se sont approchés du tribunal suprême pour poursuivre leur tentative de faire retirer Downer de cette affaire. Mais le procureur a déclaré à la Haute Cour de Pietermaritzburg qu’elle devrait indiquer une voie à suivre pour le cas de l’ancien président.

M. Zuma et le représentant de son co-accusé, la société d’armement française Thales, avaient auparavant été dispensés d’assister au procès de ce lundi.

Après avoir plaidé non coupable des accusations retenues contre lui, Zuma a soulevé le plaidoyer spécial en vertu de la loi sur la procédure pénale en disant que Downer, qu’il accuse de partialité et d’inconduite, n’avait aucun «titre» pour statuer sur son cas.

L’ex-président est poursuivi pour des accusations de corruption liées à un marché d’armes conclu en 1999 avec la société Thales.

Il fait face actuellement à 16 chefs d’accusation de fraude, de corruption et de racket concernant un contrat d’achat d’avions de chasse, de patrouilleurs et de matériel militaire de 4,2 milliards d’euros. Le fabricant d’armes Thales a également été inculpé après des allégations de paiement d’un pot-de-vin de 4 millions de Rands (près de 235.000 euros) à Zuma.

hn

 
 

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Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a appelé, lundi à New York, à la cessation immédiate des hostilités dans l’État éthiopien du Tigré, exhortant les parties au conflit à reprendre les pourparlers en vue de parvenir à une solution politique “efficace et durable”.

“Toutes les parties doivent respecter leurs obligations en vertu du droit humanitaire international”, a déclaré à la presse M. Guterres, relevant que la communauté internationale doit rejoindre les forces en faveur de la paix en Éthiopie.

Le chef de l’ONU a également appelé à protéger les civils ainsi que les travailleurs humanitaires qui apportent une aide vitale aux personnes sinistrées, en demandant à toutes les parties de permettre sans délai un accès humanitaire sans entrave à tous les civils.

Il a en outre indiqué que les Nations Unies sont disposées à soutenir l’Union africaine (UA) dans les efforts visant à mettre un terme à “ce cauchemar” que vit le peuple éthiopien.

L’Etat régional du Tigré est en proie à un conflit depuis novembre 2020, lorsque l’armée fédérale éthiopienne avait mené une offensive contre les rebelles du front de libération du peuple du Tigray (TPLF), après avoir attaqué le Commandement Nord de l’armée éthiopienne et pris en otage plusieurs officiers supérieurs.

Après une présence de huit mois au Tigré, le gouvernement fédéral avait décrété un cessez-le-feu unilatéral et inconditionnel et décidé de retirer ses troupes de la région.

Depuis cette date, le gouvernement éthiopien ne cesse de dénoncer les atrocités et les attaques commises par les rebelles du TPLF notamment dans les Etats régionaux voisins du Tigré, Amhara et Afar.

Dans un communiqué, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a appelé à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et la reprise des services humanitaires, tout en exhortant les parties à renouveler leur engagement au dialogue conformément à leur accord pour des pourparlers directs.

hn

 
 

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 le Ministère du Plan et du Développement à travers l’Institut National de la Statistique (INS), réalisera, dans le courant de l’année 2023, la première opération du Recensement Général des Entreprises et Etablissements de Côte d’Ivoire (RGEE-CI), dont l’objectif est de permettre à la Côte d’Ivoire, d'une part, de disposer d'une banque de données économiques et financières actualisées et exhaustives sur les entreprises et établissements des secteurs formel et informel, et d'autre part, de mettre en place un Système d'Information Géographique (SIG) de toutes les unités économiques du pays.

Le secteur informel occupe une place prépondérante dans l'économie ivoirienne, cependant la Côte d’Ivoire ne dispose pas à ce jour d'un Répertoire sur l'ensemble des unités de production informelles.

Aussi, la mise à jour régulière des informations sur les unités économiques constitue un chantier majeur, car les sources administratives présentent des informations souvent incomplètes sur la cartographie des entreprises et de leurs établissements. Pour répondre à ces insuffisances, le Ministère du Plan et du Développement, à travers l'Institut National de la Statistique (INS), conduira sur la période 2022-2023, et ce tous les cinq (05) ans, un Recensement Général des Entreprises et Établissements de Côte d'Ivoire (RGEE-CI).

Adopté en Conseil des ministres, le mercredi 13 juillet 2022, ce Recensement cible l’ensemble des établissements, définis comme unité économique géographiquement distincte dans laquelle s'exercent des activités de production, de vente ou de prestations de services, installés sur le territoire national notamment les usines, magasins, bureaux, carrières, ateliers, entrepôts, etc. Les écoles publiques, les centres de santé publics, les ministères et leurs directions, les collectivités locales, les autres services publics et, les acteurs du secteur agricole ne sont pas pris en compte. Toutefois, les unités agricoles des entreprises faisant partie du champ de l’étude seront couvertes.

 A terme, les résultats de cette opération permettront au pays de disposer de la structure du secteur privé et d’identifier les difficultés des entreprises en vue de mieux orienter les politiques de promotion et de création d’emplois. En outre, Ils offriront, l’occasion d’évaluer à partir des données beaucoup plus exhaustives le poids du secteur informel dans l’économie nationale, de cibler les actions étatiques d’accompagnement des entrepreneurs individuels de ce secteur en vue de la modernisation et du développement de leurs activités économiques.

Par ailleurs, le RGEE-CI aidera, à déterminer les caractéristiques sociodémographiques des chefs d’entreprises et évaluer le niveau d’entrepreneuriat féminin. Enfin, les résultats du RGEE-CI favoriseront, la planification des investissements au niveau des différents secteurs d’activités et des zones géographiques, ainsi que l’orientation de la construction d’infrastructures économiques (route, pont, électricité, eau, zones industrielles etc.) pour accroître les activités économiques au niveau local.

Notons que les activités du Recensement Général des Entreprises et Établissements de Côte d'Ivoire (RGEE-CI), qui ont débuté par les travaux préparatoires liés à la mise en place des organes d’exécution et à la réalisation des enquêtes pilotes, se réaliseront sur une durée de deux (02) ans couvrant la période 2022 à 2023.

La collecte des données proprement dite est prévue pour les trois premiers trimestres de l’année 2023 suivi de l’exploitation des données et de la production des rapports durant le dernier trimestre de l’année 2023.

A l’instar du Recensement de la population et de l’habitat (RP2021), les différentes phases de cette opération se résument comme suit :les activités préparatoires ;la communication et la sensibilisation ;la cartographie ; l'enquête pilote ; la collecte des données et les opérations de ratissage ; l'exploitation et l'analyse des données ; la diffusion des résultats et, l'archivage des données.Le financement de cette importante activité est fait conjointement par l'Etat de Côte d’Ivoire et des Partenaires Techniques et Financiers notamment la Banque Mondiale à travers le Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest (PHAS).

Ibrahima Khalil

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La moisson a été bonne pour la Côte d'Ivoire, a indiqué le Premier ministre Patrick Achi le 16 octobre 2022, au terme des assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et du Fonds monétaire international (FMI) qui se sont déroulées du 10 au 16 octobre à Washington aux États-Unis.

"Les échanges ont été extrêmement fructueux. Nous avons bénéficié des relations extrêmement proches des dirigeants des institutions ici à Washington avec le Président de la République, qui a été DGA du Fonds monétaire international et qui à travers cela a développé d'énormes connexions dans ce milieu extrêmement important. Cela nous a énormément facilité la tâche. On peut dire pour l'heure que la moisson a été bonne", a affirmé le Premier ministre, Patrick Achi.

A en croire le Chef du gouvernement, la délégation ivoirienne avait pour mission de construire avec les partenaires au développement les mécanismes qui doivent être mis en place pour permettre à l'économie ivoirienne d'être plus résiliente. Ces mécanismes visent à soutenir les populations et favoriser la poursuite de la croissance, indispensable pour maintenir la création d'emploi en faveur des jeunes, a expliqué le Premier ministre. 

En marge des travaux dans le cadre des assemblées annuelles Banque mondiale - FMI, la délégation ivoirienne conduite par le Premier ministre a eu des échanges fructueux avec le président de la Banque mondiale, David Malpass, la Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, le Directeur général de la Société financière internationale (SFI) ainsi que le DG de MIGA.

"Nous repartons avec de bonnes nouvelles. Nous avons été pratiquement l'un des rares pays à avoir été reçu à la fois par le président de la Banque mondiale, le vice-président DG de la SFI, le vice-président de la MIGA et la DG du FMI. C'est le signe de la réussite de la politique du Président de la République et surtout de son réseau extrêmement important à travers ce milieu très fermé des grands hommes du monde des affaires et de la finance", a dit Patrick Achi.

Le Premier ministre s'est réjoui de ce que le message du Président de la République, Alassane Ouattara a reçu un écho favorable, eu égard aux réactions positives reçues par la délégation ivoirienne. 

Le Premier ministre, Patrick Achi était accompagné aux assemblées annuelles Banque mondiale - FMI, des ministres du Plan et du Développement, Nialé Kaba, de l'Économie et des Finances, Adama Coulibaly et du Budget et du portefeuille de l'État, Moussa Sanogo.

Primature

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