Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Dans le cadre du suivi des travaux de construction de l’échangeur de l’Amitié ivoiro-japonaise, le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, a effectué une visite de chantier, le jeudi 27 octobre 2022, pour s'enquérir de l'évolution des travaux de la seconde phase dont le taux actuel de réalisation effective est évalué à 17%.

                             

Cette seconde phase qui constitue la troisième branche de l’échangeur et dont la construction est prévue pour une durée d'une trentaine de mois, va permettre aux usagers en provenance de l'Aéroport International Félix Houphouët-Boigny pour aller à Treichville de passer sur le point le plus haut de l'échangeur, soit 18 m par rapport au sol, selon le ministre.

« L’échangeur de l’Amitié ivoiro-japonaise est un don du gouvernement japonais. La première phase des travaux, avec deux branches, est achevée. Elle a coûté 25 milliards de FCFA. Elle a été entièrement et gratuitement financée par le gouvernement du Japon. Cette seconde phase qui fait aussi 25 milliards de FCFA, est un don du gouvernement japonais », a indiqué Amédé Koffi Kouakou.

Pour le ministre, ce retard par rapport au délai contractuel consommé à près de 55% du temps, est dû à la pandémie à Covid-19 qui n'a pas permis à l'entreprise japonaise chargée des travaux de mobiliser tout le personnel et le matériel.

« Tout cela est derrière nous. L'entreprise et la mission de contrôle ont pris les engagements pour pouvoir terminer le travail dans les délais. Nous avons demandé à l'entreprise de tout faire, d'accélérer la cadence, pour que cet ouvrage soit terminé », a-t-il assuré.

Malgré la première phase déjà opérationnelle, le problème d'engorgement demeure à ce carrefour Solibra, a déploré le ministre.

« Nous pensons que ce problème va être résolu avec la fin de la seconde phase des travaux. Après le carrefour Solibra, il y aura le grand carrefour de Koumassi et le carrefour Orca qui seront traités ultérieurement, étant entendu qu'avec le projet du MCC au grand carrefour de Koumassi, nous allons avoir un ''Flyover'' (viaduc), c'est-à-dire que les flux ne vont plus se rencontrer à ce carrefour. Il va rester quelques carrefours à traiter sur le Boulevard VGE pour permettre que la circulation soit plus fluide. Le problème de congestion d'Abidjan est en train d'être résolu », a-t-il annoncé.

Il a prévu de faire des visites régulières pour s’assurer qu'au terme du délai contractuel ce travail soit achevé.

Gouv.ci

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Plus d’un quart des stations-service seraient à court de carburants dans 25 départements français, mercredi 26 octobre 2022, en dépit d’une amélioration générale de la situation, la région parisienne étant particulièrement touchée.

Alors que le mouvement de grève des salariés de raffineries ne touche plus que deux sites de TotalEnergies, en Normandie et dans le Rhône, près de 14,5% des stations-service au niveau de l’Hexagone faisaient encore face à des difficultés d’approvisionnement en carburants (essence ou gazole) contre 21% lundi, selon des données officielles analysées par les médias sur un échantillon de 9.900 stations qui servaient du carburant le 20 septembre dernier, avant le mouvement de grève.

Près de 10% des stations ne vendaient aucun type de carburant, mercredi, soit une baisse de 3 points depuis le début de semaine, d’après les données disponibles mercredi matin sur le site prix-carburants.gouv.fr.

La situation reste plus tendue en région parisienne, avec 62% des stations affectées par le manque d’au moins un type de carburant dans les Hauts-de-Seine, 50% à Paris, 46% dans le Val-de-Marne et 42% en Seine-Saint-Denis.

C’est dans l’Yonne que le taux de rupture totale est le plus élevé, avec 34% des stations ne servant aucun carburant.

A la capitale, un tiers des stations est complètement à sec, contre 16% dans les Hauts-de-Seine et un cinquième dans les autres départements de la petite couronne de Paris.

ng

 
 

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Les gardes-côtes italiens ont annoncé mercredi dans un communiqué avoir secouru plus de 1.000 personnes à bord de deux embarcations entre mardi soir et mercredi matin en Méditerranée, tandis que deux cadavres ont été retrouvés.

Ces opérations de secours concernaient deux navires en difficulté qui avaient été signalés mardi par l’ONG Alarm Phone. Selon l’ONG, les deux bateaux sont partis ensemble des côtes libyennes.

D’après les gardes-côtes italiens, la première embarcation en difficulté a été secourue par leur navire Diciotti qui a récupéré 416 personnes tandis qu’un patrouilleur espagnol de la mission Frontex en a récupéré 78 autres.

La deuxième embarcation a également fait l’objet d’un sauvetage pendant la nuit et quatre unités des gardes-côtes italiens ont secouru un total de 663 personnes et retrouvé deux corps sans vie.

La première ministre, Giorgia Meloni, a déclaré que son gouvernement, souhaite “arrêter les départs illégaux et mettre un terme à la traite d’êtres humains”, dans son premier discours de politique générale mardi.

hn

 
 

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Le constructeur automobile russe “Motorinvest” a annoncé, mercredi, le début de la commercialisation de ses berlines électriques “Evolute i-Pro”.

“Motorinvest annonce le lancement des ventes de voitures électriques russes de la marque Evolute. Il s’agit de la première voiture électrique produite en Russie pour les consommateurs russes”, a indiqué l’entreprise dans un communiqué, relayé par les médias locaux.

Fin septembre, l’usine de Motorinvest dans la région de Lipetsk (à 500 km au sud de Moscou) a lancé la production en série des voitures électriques. Le premier modèle à sortir des chaînes est la berline Evolute i-Pro.

Le véhicule est équipé d’un moteur électrique d’une puissance de 150 chevaux et d’une batterie de 53 kW dotée d’une autonomie de 420 km.

Selon l’agence de presse TASS, les acheteurs de la berline bénéficieront d’une subvention pour l’achat d’une voiture électrique fixée à 925.000 roubles (15.095 dollars), précise la même source.

Les voitures électriques de la gamme Evolute seront disponibles dans les principales villes de Russie, dont Moscou, Saint-Pétersbourg, Nijni Novgorod, Kazan, Voronej, Lipetsk, Krasnodar, Rostov-sur-le-Don et Sotchi.

Un crossover i-Joy et un monospace i-Van devraient arriver sur le marché russe d’ici la fin de l’année. Au total, l’entreprise compte produire 2.000 voitures électriques d’ici la fin de l’année.

HN

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Le ministère de la Réconciliation et de la Cohésion nationale et le Centre pour le Dialogue humanitaire (HD) ont signé ce mercredi 26 octobre 2022 au Plateau, une convention de partenariat pour une gestion efficace des risques de conflits communautaires notamment dans les zones frontalières.

Selon les termes de l’accord, le HD Centre apportera son expérience en matière de Conseils stratégiques au ministère, de médiation des conflits locaux en appui aux mécanismes endogène et de facilitation des thématiques sur les vecteurs de conflictualité et leur prévention. Cet appui de Centre HD prend donc en compte un pan important de la stratégie nationale en cours d’élaboration.

 « Il s’agira, dans le cadre de ce partenariat, d’œuvrer à la prévention et au règlement des conflits locaux dans les zones frontières de la Côte d’Ivoire, vulnérables aux conflits qui se déroulent actuellement dans la région du Sahel », a déclaré le Directeur  Afrique francophone du Centre pour le Dialogue humanitaire, Alexandre Liebeskind.

Poursuivant, il  a ajouté que : «  le ministère et le Gouvernement de la Côte d’Ivoire ont pris conscience du fait que la négligence des tensions, en particulier autour des ressources naturelles, peut mener à une instrumentalisation par des acteurs politiques et armés. Et qu’il est donc urgent et nécessaire de les régler par le dialogue et la réconciliation, de concert avec l’ancien des ministères concernés », a-t-il préconisé.

Prenant la parole, le  ministre de la Réconciliation nationale s‘est dit heureux  de voir une telle organisation venir appuyer les efforts du Gouvernement ivoirien, en matière de Réconciliation nationale. « Nous avons une expertise, qui est celle de la gestion des conflits locaux du Sahel, au Mali, Niger et au Burkina Faso, ainsi que dans le Golfe de Guinée, en particulier au Togo. Nous mettons cette expérience au profit des autorités de la Côte d’Ivoire. C’est un partenariat qui est important pour le HD. Je me réjouis de la considération et du professionnalisme du ministère », s’est- il exprimé.

Il s’est félicité de cet autre partenariat qui vient renforcer les outils qui permettent une mise en œuvre davantage efficace de la politique nationale de cohésion sociale entre nationaux et non-nationaux dont la Côte d’Ivoire a fait un élément essentiel de son identité.

Quatre  Régions ont été choisies pour accueillir la phase pilote de ce projet notamment, la Bagoué, du Tchologo, Boukani et Guémon

A noter que Les premiers résultats de cette collaboration sont attendus pour le premier trimestre de l’année 2023.

mc

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A l’occasion de la 3ème édition du Sommet Finance en Commun (FICS), Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement (AFD), Proparco et Ecobank Côte d’Ivoire ont procédé à la signature de 2 garanties de portefeuille ARIZ et EURIZ, d’un montant total de 5,5 milliards de FCFA (équivalent 8,4 M€).

Ces garanties permettront à Ecobank Côte d’Ivoire d’accélérer son activité de financement des Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME) dans le pays, notamment celles détenues ou dirigées par des femmes dans le cadre de son initiative en faveur de l’entrepreneuriat féminin, « Ellever ».

Ce nouveau partenariat intervient à l’issue du Sommet Finance en Commun (FICS) qui a réuni l’ensemble des banques publiques de développement, du 18 au 20 octobre à Abidjan. Proparco réaffirme ainsi son engagement envers l’entrepreneuriat africain, qui joue un rôle clé dans la création d’emplois et l’accès aux biens et services essentiels sur le continent.

Ecobank Côte d’Ivoire est une institution bancaire majeure dans le pays et experte dans le financement des PME. Le Groupe AFD et Ecobank Côte d’Ivoire entretiennent depuis plusieurs années un partenariat important pour le développement du secteur privé ivoirien.

La garantie de portefeuille ARIZ avec une couverture à hauteur de 50%, constitue l’un des outils emblématiques du Groupe AFD, particulièrement efficace pour encourager l’investissement et la création d’emplois au sein de PME opérant dans de nombreux secteurs d’activité (agriculture, santé, industrie, microfinance, transport…).

La garantie EURIZ, qui bénéficie du soutien de l’Union européenne et du groupe d'États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACPS), permettra à Ecobank Côte d’Ivoire de soutenir les investissements de TPME à fort impact développemental en partageant 70% du risque de crédit. Elle vise spécifiquement les secteurs sociaux, l’agriculture, les investissements à co-bénéfice climat et les entreprises détenues ou dirigées par des femmes, axe fort de la stratégie d’Ecobank notamment à travers son initiative « Ellever ». C’est en ce sens que Séfora Kodjo, fondatrice de la Fondation SEPHIS qui œuvre pour le leadership féminin, a participé à la cérémonie, en présence de deux entrepreneures qui bénéficient d’un accompagnement de la Fondation SEPHIS.

Ces offres de prêts garantis par Proparco s’inscrivent dans le cadre de l’initiative française Choose Africa, mise en œuvre par le Groupe AFD, et qui a pour objectif d’engager 3,5 milliards d’euros au bénéfice des start-up, TPE et PME africaines sur la période 2018-2022.

« L’AFD, à travers sa filiale dédiée au secteur privé Proparco, a toujours travaillé en étroite collaboration avec les institutions bancaires et notamment Ecobank Côte d’Ivoire afin de soutenir le financement des PME sur le continent. La mise en œuvre de l’initiative Choose Africa vient renforcer notre engagement à répondre de manière plus concrète aux besoins des PME et notamment celles opérant dans des secteurs à fort impact » a déclaré le Directeur Général de l’Agence Française de Développement, Rémy Rioux.

Pour Paul-Harry Aithnard, Directeur de Ecobank Côte d’Ivoire, Directeur exécutif pour la région UEMOA, « Ecobank Côte d’Ivoire est très fière de ce nouveau partenariat avec Proparco qui consacre une relation de confiance entre les deux institutions. Ce partenariat va permettre d’apporter des financements additionnels aux PME, un maillon essentiel pour le développement de nos économies, la création de richesses et d’emplois. Les PME sont, en effet, l’une des priorités stratégiques de Groupe Ecobank. Il est important que des acteurs internationaux comme Proparco apportent leur contribution pour consolider cette marche vers des économies plus inclusives. »

ng

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Par Amadou Koné, Ministre des Transports de la République de Côte d’Ivoire*

Sur un continent en pleine urbanisation, la Côte d’Ivoire est indubitablement l’une des nations où l’essor des villes – historique et à venir – est le plus spectaculaire. Le pays affiche l’un des taux d’urbanisation les plus élevés en Afrique sub-saharienne, avec à ce jour un Ivoirien sur deux vivant en milieu urbain, contre un sur cinq en 1960. Cette poussée urbaine concerne en tout premier lieu Abidjan, qui compte aujourd’hui plus de 5 millions d’habitants, contre 1,4 million en 1980.

Moins visible, la contribution des villes secondaires à l’urbanisation du pays est pourtant massive : la population de ces villes a été multipliée par 5 au cours des 40 dernières années, représentant plus de 8 millions d’habitants à ce jour. D’après les Nations-Unies, cette croissance urbaine exceptionnelle va être maintenue à horizon 2050 : la Côte d’Ivoire devrait alors compter 35 millions d’urbains – les deux tiers de sa population à cette date – soit 700 000 citadins supplémentaires par an en moyenne au cours des 3 prochaines décennies.

Cette expansion urbaine colossale soulève un double défi pour les systèmes de mobilité dans les agglomérations ivoiriennes. Un défi économique et social, tout d’abord, consistant à désenclaver les quartiers et à offrir des opportunités économiques au plus grand nombre. Ce défi peut relever du tour de force pour des villes telles qu’Abidjan, qui s’étend sur plus de 2 000 kilomètres carrés et devrait voir sa population dépasser 8 millions d’habitants d’ici 2035. Un défi climatique, ensuite, qui implique de penser dans la durée la mobilité urbaine, notamment en promouvant le transport de masse et en limitant les émissions de CO2 et de particules fines.

Cet enjeu est clé pour des villes qui, à l’instar d’Abidjan, concentrent près de 14 millions de trajets journaliers. Pour répondre à ces défis, nous avons initié des politiques ambitieuses, notamment dans le cadre des Plans Nationaux de Développement 2016-2020 et 2021-2025, mis en place pour soutenir le développement économique et social du pays, en mettant l’accent sur les infrastructures.

La Côte d’Ivoire s’est ainsi dotée d’un programme d’envergure en matière d’urbanisme et de mobilité, avec des réalisations d’ampleur à la fois dans les villes secondaires (travaux d’asphaltage et d’éclairage à grande échelle) et à Abidjan : aménagement de la lagune de Cocody ou encore densification du réseau de bus, avec un projet de voie à haut niveau de service en cours de développement.

Ces infrastructures ont permis de changer la vie de nombreux Ivoiriens : à titre d’exemple, le transport fluvial sur la lagune permet de traverser Abidjan en dix minutes pour un prix de 300 FCFA, contre une heure en transport routier, pour un prix deux fois plus élevé. A l’avenir, de nouvelles initiatives prometteuses vont continuer à améliorer la mobilité dans Abidjan et son agglomération : projet de métro aérien connectant Anyama à Port Bouët, ligne téléphérique reliant Yopougon au Plateau, ou encore développement (à plus longterme) des infrastructures requises par les véhicules électriques.

De l’expérience des villes ivoiriennes, il est possible de tirer trois enseignements clés pour la mobilité urbaine à travers le continent. D’une part, une vision (notamment étatique) est essentielle afin d’obtenir des infrastructures résilientes, efficaces sur le long terme, à travers une planification rigoureuse et un recours à des schémas de mobilité innovants. D’autre part, le pragmatisme doit être de rigueur, que ce soit sur le dimensionnement des projets, l’adaptation à l’existant ou encore la mobilisation du secteur privé à travers des partenariats bien pensés et équilibrés.

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Cet édito est issu du rapport AFRICA CEO FORUM et OKAN PARTNERS sur les mobilités urbaines en Afrique. A retrouver ici.

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lundi, 24 octobre 2022 11:57

Présidentielle USA-2024 : Biden candidat

Le président américain, Joe Biden, a souligné son intention de se présenter à l’élection présidentielle de 2024.

“Je n’ai pas pris cette décision de manière formelle, mais c’est mon intention. Mon intention est de se porter candidat à nouveau. Et nous avons le temps de prendre cette décision,” a souligné le locataire de la Maison Blanche dans une interview accordée vendredi à MSNBC.

Biden a déclaré que sa femme, la première dame Jill Biden, le soutenait dans sa décision de se représenter à la course présidentielle dans deux ans.

“Ma femme pense que nous faisons quelque chose de très important et que je ne devrais pas m’en éloigner”, a-t-il déclaré.

Biden a indiqué à CNN plus tôt ce mois-ci qu’il allait prendre une décision officielle après les élections de mi-mandat, prévues le 8 novembre prochain.

Selon les résultats d’un sondage réalisé en juillet dernier, une majorité de démocrates ont affirmé qu’ils préféreraient un autre candidat que le président Biden lors du scrutin de 2024.

Biden fait face à une inflation galopante, de faibles cotes d’approbation et des inquiétudes concernant son âge.

Environ 64 % des électeurs démocrates interrogés ont déclaré qu’ils pensaient que le parti devrait nommer un autre candidat, selon le sondage du New York Times et du Siena College.

hn

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lundi, 24 octobre 2022 11:55

Ariane 6: Le premier vol encore reporté

L’Agence spatiale européenne et Ariane Group ont annoncé un nouveau report du premier vol d’Ariane 6, de début 2023 jusqu’à au moins le  dernier trimestre de l’année, sans plus de détails sur les motifs réels de ce report.

Le premier vol du nouveau lanceur européen était initialement prévu en juillet 2020.

Le directeur du transport spatial à l’Agence spatiale européenne, Daniel Neuenschwander, avait évoqué il y a quelques semaines des difficultés rencontrées dans le développement d’Ariane 6, faisant savoir que la fusée doit être modernisée avec des performances améliorées de 20 % pour les lancements en orbite basse.

Ce nouveau report, additionné à l’arrêt de la coopération spatiale entre l’Europe et la Russie, qui la prive de l’utilisation du Soyouz, et la fin de l’aventure d’Ariane 5, met à mal l’autonomie de l’Europe en matière d’accès à l’espace. Dès avril 2023, elle n’aura plus de lanceur en service capable d’atteindre l’orbite géostationnaire, à près de 36.000 km de la Terre, le lancement des trois dernières Ariane étant programmé entre mi-décembre 2022 et avril 2023.

mc

 
 

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Comme attendu, le président chinois, Xi Jinping, a été réélu dimanche 23 octobre 2022 à la tête du Parti communiste chinois (PCC) pour un troisième mandat historique de cinq ans.

Cette reconduction est intervenue lors d’une réunion du Comité central du Parti, tenue au lendemain de la clôture samedi à Beijing du 20è congrès de la formation fondée en 1921.

Elle signifie que M. Xi, âgé de 68, est assuré de continuer, en mars prochain, d’occuper le fauteuil de président de la république populaire de Chine pour un nouveau mandat de cinq ans.

Le maintien de M. Xi, aux commandes du pays depuis 2012, à la tête du PCC rompt avec une règle qui limitait le mandat du chef de la formation de Mao Zedong à deux. Cette règle avait été introduite au début des années 1980 au lendemain du décès du Chairman Mao en 1976.

Parallèlement à l’élection de M. Xi, le PCC a dévoilé la composition du comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti. L’instance dirigeante est désormais composée de Xi Jinping, Li Qiang, Zhao Leji, Wang Huning, Cai Qi, Ding Xuexiang et Li Xi.

Il s’agit des sept personnalités les plus influentes qui vont présider aux destinées de la Chine durant les cinq prochaines années. Quatre nouveaux membres ont marqué leur entrée dans cette puissante structure. Tous des alliés de M. Xi, selon les analystes.

Suite à l’annonce de son maintien à la tête du Parti, M. Xi a énuméré un certain nombre d’objectifs qui s’inscrivent, d’ailleurs, en droite ligne de la politique qu’il a suivie depuis son arrivée au pouvoir il y a dix ans.

« Une Chine prospère créera davantage d’opportunités pour le monde », a-t-il dit.

Les propos traduisent, d’après les analystes, toute la pensée du dirigeant chinois, qui a œuvré durant la dernière décennie en faveur de l’émergence de la Chine en tant que puissance économique mondiale et acteur clé sur l’arène politique planétaire.

Sous sa houlette, la Chine s’est hissée au deuxième rang mondial en termes de puissance économique derrière les Etats-Unis.

Les données montrent que l’économie chinoise a réalisé une croissance positive avec un grand potentiel et une résilience avérée au cours de la dernière décennie. Une croissance qui a renforcé l’attrait de l’Empire du milieu pour les capitaux étrangers.

Cette croissance a également réaffirmé le positionnement de la Chine comme acteur stabilisateur de la chaîne d’approvisionnement mondiale, un rôle qui s’est illustré notamment au summum de la pandémie de Covid-19.

Selon les chiffres officiels, le Produit Intérieur Brut de la Chine est passé de 8,5 trillions de dollars américains en 2012 à environ 17,7 trillions en 2021.

Au cours de la dernière décennie, la contribution moyenne de la Chine à la croissance économique mondiale a dépassé les 30 %, se classant au premier rang mondial.

Avec la réélection de M. Xi à la tête du PCC, les analystes attendent pour voir comment le pays naviguera dans un contexte mondial en proie à des incertitudes profondes.

Au-delà des affirmations usuelles de construire « un pays socialiste modernes à tous égards », le président chinois a indiqué que son administration renforcera son ouverture sur le monde. Cependant, il a plaidé pour la prudence dans un monde qui fait face à des défis sans précédent.

« Confrontés à de nouveaux défis et tests, nous devons rester prudents », a dit M. Xi, lors d’une rencontre dimanche avec la presse au Palais du Peuple à Beijing.

La promotion d’un développement de haute qualité, le renforcement de la résilience, l’accélération de la croissance économique et la poursuite du processus de modernisation étaient les maitres-mots dans le discours du président chinois.

Cependant, la tâche ne sera pas aisée dans un contexte mondial compliqué par de nombreuses crises d’ordre économique et géopolitique.

M. Xi et son équipe dirigeante devront retrousser les manches pour faire face à l’impact du ralentissement de l’économie mondiale qui se fait ressentir d’une manière de plus en plus palpable dans le pays.

Les chiffres sont là pour corroborer les craintes. L’économie chinoise n’a pas pu faire mieux qu’une modeste croissance de 2,5 pc durant la première moitié de 2022, selon les chiffres officiels. Un score qui reste un peu loin du taux de 5,5 pc fixé pour toute l’année 2022 par le gouvernement.

Des chiffres, élaborés sur la base d’analyses des économistes des principales institutions financières du pays, montrent que le PIB de la Chine devrait rebondir à 3,7% au troisième trimestre contre 0,4% au deuxième trimestre, en dépit de la résurgence des cas d’infection au Covid-19.

Ce rebond devrait intervenir à la faveur des politiques de stabilisation de l’économie mises en œuvre par le gouvernement, indiquent les économistes.

La croissance du PIB de la Chine cette année sera en moyenne de 3,5%, notent-ils, soulignant qu’il sera difficile pour le pays d’atteindre l’objectif de 5,5% fixé par le gouvernement.

hn

 
 

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