Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le centre Kofi Annan des Opérations de Maintien de la Paix d’Accra (KAIPTC) au Ghana, a organisé le Joint Campaign Planning Course (JCP) du 10 au 21 octobre 2022.

Financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères (MEAE) via la Direction de la Coopération de Sécurité et de Défense (DCSD), ce stage a accueilli 19 officiers issus des pays de la

Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEAAC).

Répondant aux défis de la lutte contre le terrorisme sur le continent africain, le JCP a pour objectif l’apprentissage de la Méthode Globale de Planification Opérationnelle (MGPO).

Il permet à chaque Officier stagiaire d’apprendre ou d’approfondir ses savoir-faire dans le domaine de la planification des opérations et de les préparer au travail d’état-major dans un environnement multinational.

Au cours des deux semaines, les officiers se sont approprié les deux thèmes tactiques proposés. Le premier exercice intitulé « Champs de Mars », sert de support pédagogique pour l’appropriation de la MGPO. Le second, « Bénin 2004 », est un exercice de planification d’une opération de maintien de la paix dans un pays fictif d’Afrique de l’Ouest.

Avec le concours de facilitateurs venus de l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre de Yaoundé (ESIG), ainsi que de deux officiers de l’Armée Ghanéenne, les officiers stagiaires ont su proposer des solutions pertinentes pour chacun des thèmes tactiques.

Forts de leurs expériences individuelles passées, ils ont relevé l’ensemble des défis qui leur étaient imposés et ont démontré une solide maîtrise collective lors des restitutions.

Nul doute qu’ils sauront s’en inspirer pour leurs prochains déploiements opérationnels.

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L’Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) prévoit de collaborer avec l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale (JAXA) pour envoyer un rover lunaire pour explorer la face cachée de la Lune.

Après des missions sur la Lune et sur Mars, l’ISRO a désormais les yeux rivés sur Vénus et prévoit également d’explorer la moitié du sol lunaire perpétuellement plongée dans l’ombre, en collaboration avec le Japon.

Lors d’un exposé présenté, dimanche, sur les futures missions de l’ISRO, le directeur du laboratoire de recherche physique basé à Ahmedabad, Anil Bhardwaj, a déclaré que l’agence spatiale indienne prévoyait également d’envoyer une sonde sur Mars.

M. Bhardwaj a également noté que les missions Aditya L-1, devant étudier l’atmosphère solaire et Chandrayaan 3, visant à explorer le pôle sud inexploré de la Lune seraient prises en priorité dès l’année prochaine et seraient probablement suivies par une mission sur Vénus.

Selon les plans initiaux, un atterrisseur et un rover lunaire conçus par l’ISRO seront mis en orbite par une fusée japonaise avec un atterrissage prévu près du pôle sud de la Lune.

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Le Premier Ministre Patrick Achi a présidé le 03 novembre 2022 à Abidjan, la signature d’un mémorandum d’accord d’un montant de 500 millions dollars US (environ 300 milliards de FCFA) entre la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis à travers la Banque Export-Import (Eximbank) pour accroître leurs échanges commerciaux.
 
Les documents du protocole d'accord ont été paraphés par le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, pour la partie ivoirienne, et par la présidente de la Banque Export-Import des Etats-Unis, Rita Reta Jo Lewis.
 
A cette occasion, Patrick Achi a salué l’excellence de la coopération bilatérale entre la Côte d'Ivoire et les Etats-Unis. Et cette nouvelle opportunité qu’offre Eximbank US, par la signature de ce mémorandum, vient renforcer les échanges commerciaux. Le Chef du gouvernement a souligné que les échanges commerciaux, en deçà du potentiel des deux pays, méritent d’être boostés à leur profit.
 
Par ailleurs, le Premier Ministre a rassuré son hôte de la participation active de la Côte d’ivoire au Sommet des Leaders africains à l'initiative du Président américain, Joe Biden, et qui se déroulera à Washington en décembre prochain.

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La présidente de l'Eximbank US, Rita Reta Jo Lewis, a relevé que cet accord et sa visite traduisent une fois de plus l’importance que les États-Unis accordent à la relation bilatérale d’ordre stratégique avec la Côte d’Ivoire. 
 
Et d’ajouter que ce mémorandum porte sur la création de possibilités de financement à hauteur de 500 millions de dollars US.
 
Cette signature d’accord par les mécanismes qui seront mis en place, permettra de faciliter les investissements des entreprises américaines en Côte d’Ivoire. Sur une durée de deux ans et demi, elle permettra de soutenir lesdites entreprises sur les projets identifiés dans les secteurs prioritaires tels que l’énergie, le transport, la santé, la sécurité, l’éducation, l’agriculture, etc.
 
La signature du mémorandum s'est déroulée en présence de membres du gouvernement, notamment la ministre d’Etat ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, Kandia Camara et le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba.
 
km

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Le continent africain dispose d’énormes potentialités et reste une destination attractive pour les investisseurs, malgré des contextes nationaux complexes et les changements géopolitiques.

L’Afrique fait face à des chocs exogènes qui impactent négativement sa croissance et son développement socioéconomique. La pandémie du Covid-19 a notamment compromis la croissance soutenue qu’enregistrait le continent depuis un quart de siècle et la guerre russo-ukrainienne fait peser la menace d’une crise alimentaire aiguë sur les populations africaines. Ce sont là quelques-uns des points relevés jeudi 3 novembre 2022, lors d’une session organisée à l’occasion de la troisième édition de l’Africa Investment Forum, qui se tient du 2 au 4 novembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Intitulée « Commerce et investissement - Comment l'Afrique peut-elle être plus compétitive dans un contexte mondial ? », la session a été marquée par des déclarations préliminaires du ministre ivoirien chargé du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, Souleymane Diarrassouba, du président de la Banque africaine d'import-export (Afreximbank) Benedict Okey Oramah, et du secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine Wamkele Mene.

Un panel a ensuite réuni Admassu Tadesse, président de la Trade and Development Bank (la banque de commerce et de développement de l’Afrique de l’Est), Rajakumari Jandhyala, présidente de YAATRA Ventures (une plate-forme qui offre aux investisseurs une approche particulière pour déployer des capitaux dans l'énergie, les infrastructures et les opportunités à valeur ajoutée en Afrique et sur les marchés émergents), Mohan Vivekanandan, directeur de la Development Bank of Southern Africa (banque de développement d'Afrique du Sud) et Bernard Ayitée, président-directeur général d’Obara Capital (un fond d’investissement qui offre des solutions et des financement alternatifs aux entreprises et aux pays africains).

Avec une population majoritairement jeune, un quart de la population mondiale qui devrait vivre en Afrique d'ici à 2050 et la Zone de libre-échange continentale africaine qui progresse, le potentiel du continent dans l'économie mondiale augmente. Le continent recèle 65 % des terres arables non exploitées du monde, des minéraux dont certains (cobalt, lithium) sont indispensables pour la production de batteries, et est leader mondial pour certains produits agricoles (cacao, café, coton, huiles essentielles, acajou).

L’Afrique affiche des coûts de production relativement bas, a souligné le ministre Souleymane Diarrassouba : « L’Afrique est la région la plus rentable au monde, d’après l’OCDE. Les investisseurs du continent et d’ailleurs doivent saisir ses opportunités d’investissements énormes », a-t-il souligné.

Le président d’Afreximbank a plaidé pour que change enfin le discours qui tend à marginaliser le continent et appelé les pays africains à redoubler d’efforts pour que la zone de libre-échange devienne totalement opérationnelle. Et ne plus être à la traîne en matière d’intégration régionale par rapport aux autres régions du monde.

Représentant un marché de 1,3 milliard de consommateurs, cette zone de libre-échange va rendre le continent plus compétitif à l'échelle mondiale pour les investissements étrangers directs et libérer les flux commerciaux, a argué Wamkele Mene, avant de souligner que certains coûts des transactions avaient déjà baissé, depuis l’entrée en vigueur de l’accord. Il a annoncé la tenue de la 3e Foire commerciale interafricaine, ce mois de novembre à Abidjan. Selon lui, les pays africains doivent développer les chaînes de valeur dans des secteurs productifs comme l’agriculture, les mines ou l’énergie.

Les responsables d’établissements bancaires et financiers ont, quant à eux, mis l’accent sur la manière dont le continent peut tirer parti de politiques commerciales ambitieuses et des innovations dans les services financiers, pour faciliter les flux de capitaux vers des projets de développement. Ils ont souligné les progrès importants réalisés par les institutions bancaires en matière d’investissement dans les infrastructures.  

Le patron de la Trade and Development Bank a cité des investissements dans des projets gaziers au Mozambique et d’énergie thermique en Tanzanie. « L’espoir est permis. Le niveau de collaboration et de cofinancement est élevé », a assuré Admassu Tadesse.

YAATRA Ventures a fait cas de ses investissements dans la sécurité énergétique en Ouganda, soulignant que la perception des risques par les investisseurs africains diffère de celle des investisseurs occidentaux.

Si les institutions financières africaines ont un vrai rôle à jouer pour les investissements à long terme sur le continent, il revient aux pays africains de créer un environnement propice pour attirer les investissements nationaux et internationaux, sont convenus les panélistes.

km

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Les autorités de transition en Guinée ont ordonné jeudi 3 novembre 2022 d’engager des poursuites judiciaires contre l’ex-président Alpha Condé renversé par un coup d’Etat en 2021, et plus de 180 hauts cadres ou ex-ministres notamment pour des faits présumés de corruption, indique une lettre publique du ministre de la Justice Ibrahima Kassory Fofana, adressée aux procureurs généraux.

“Il vous est enjoint (…) d’engager des poursuites judiciaires (…) pour des faits présumés de +corruption, enrichissement illicite, blanchiment d’argent, faux et usage de faux en écriture publique, détournement de deniers publics et complicité+ contre les personnes morales et physiques dont les noms et prénoms suivent”, souligne un courrier adressé aux procureurs généraux des Cours d’appel de Conakry et de Kankan.

Le document cite une liste de 188 noms dont celui de l’ex-président Condé (2010-2021) et de son ex-Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, dont les comptes bancaires ont été gelés. Ils sont accusés des faits présumés de » corruption, enrichissement illicite, blanchiment d’argent, faux et usage de faux en écriture publique, détournement de deniers publics et complicité. »

“Le gouvernement guinéen, dans sa politique de moralisation de la vie publique, s’est fixé comme objectif la lutte contre les infractions économiques et financières”, déclare le ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright, cité par des médias.

“Il est impératif d’ouvrir des enquêtes judiciaires pour élucider l’origine des fonds de ces différents comptes sans que cela ne porte préjudice au dégel lorsqu’il sera établi de manière contradictoire que ces comptes sont exempts de toutes présomptions d’enrichissement illicite”, ajoute le ministre .

Les militaires, qui ont pris le pouvoir le 5 septembre 2021 ont fait de la lutte contre la corruption réputée endémique en Guinée un de leurs grands combats proclamés. Plusieurs anciens responsables sont détenus dans ce cadre.

hn

 
 

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Le Secrétariat en charge de gérer le projet de l'Autoroute Abidjan - Lagos va s'installer à Abidjan, a révélé le Premier Ministre Patrick Achi, à l'issue d'une réunion avec toutes les parties prenantes, ce mercredi 2 novembre 2022, au Sofitel Hôtel Ivoire, en marge de l'African international Forum (AIF).
 
''Le Président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a estimé que la Côte d'Ivoire au regard de la dynamique, dans laquelle elle se trouve, considérant le travail fait par le Président Alassane Ouattara et la présence à Abidjan du siège de la BAD, principal financier du projet, il était tout à fait naturel que le Secrétariat qui va gérer le projet de l'Autoroute Abidjan - Lagos soit installé ici à Abidjan'', a révélé le Chef du gouvernement.
 
Selon le Premier Ministre, Patrick Achi, cette décision est extrêmement importante. ''Dans quelques années nous aurons le bonheur d'inaugurer cette autoroute l'une des plus importantes du continent'', a dit le chef du gouvernement. 
 
Cette autoroute, à en croire Patrick Achi, représente près de 75% des échanges de la CEDEAO. Constituant ainsi l'un des axes économiques les plus importants de ces cinquante dernières années.
 
Les études pour la mise en place de l'Autoroute Abidjan - Lagos ont coûté 43 millions de dollars, quand le financement des travaux pour réaliser le projet est estimé à 15 milliards de dollars. Le Premier Ministre a rassuré que tous les financements ont été obtenus.
 
L'Autoroute Abidjan - Lagos est un projet qui prend en compte la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria.
km
 

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Une délégation du Conseil du Café-Cacao, conduite par la directrice de la communication et des systèmes d’information, Sophie Kourouma, a pris part à la 27e édition du Salon du Chocolat de Paris du 27 octobre au 1er novembre 2022 pour montrer le savoir-faire des artisans chocolatiers ivoiriens.

Le Salon du Chocolat de Paris 2022 a donné l’opportunité aux artisans chocolatiers ivoiriens d’exposer à l’international leur savoir-faire, prospecter pour des partenariats et se former au contact des grands transformateurs mondiaux du cacao.

Il a été également question pour le Conseil du Café-Cacao d’aller au-delà de la chocolaterie, de la pâtisserie et de la confiserie, en montrant que la cuisine pouvait également utiliser du cacao pour concocter des mets inspirés de la gastronomie ivoirienne et française.

Toute chose qui a suscité l’engouement du public parisien curieux de découvrir, de déguster et d’apprécier les pièces artistiques de cacao (masques traditionnels et éléphants en chocolat) présentées par la Côte d’Ivoire sur son stand.

La coopérative Socoplan des producteurs de cacao d’Issia, PEMMS confiseries et chocolat, Chocovi avec sa tablette Tour d’ivoire et le chocolatier Ivoirien, Axel Emmanuel Gbaou, entre autres valeurs sûres de ce secteur, ont participé à ce salon à l’invitation du Conseil du Café-Cacao.  

km

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Le président des Etats-Unis, Joe Biden a prévenu ses concitoyens que les traditions démocratiques américaines sont en jeu aux élections de mi-mandat de ce 8 novembre, sur fond de risques de violence politique et de remise en question des résultats du vote.

“J’appelle tous les Américains, quel que soit leur parti, à vivre ce moment d’importance nationale et générationnelle. Nous devons voter, sachant ce qui est en jeu », a déclaré Biden lors d’un discours télévisé depuis une gare à Washington, non loin du site où une foule de supporters de son prédécesseur, Donald Trump, avait pris d’assaut le siège du Capitole en janvier 2021.

Le président démocrate a appelé à rejeter ce qu’il a qualifié de “gros mensonge” de M. Trump qui avait refusé d’accepter sa défaite à l’élection présidentielle de 2020, ce qui alimente, a-t-il dit, l’extrémisme politique et la violence.

“La question ne pourrait pas être plus claire à mon avis: nous, le peuple, devons décider si nous aurons des élections justes et libres, et chaque vote compte”, a ajouté M. Biden qui tente de remettre la question de la démocratie au centre des débats dominés par l’économie et l’inflation.

Il a déclaré que plus de 300 personnes qui nient le résultat des élections de 2020 sont sur les bulletins de vote à travers le pays et a exhorté les électeurs à les rejeter.

“Au moment où je me tiens ici aujourd’hui, il y a des candidats qui se présentent à tous les niveaux de responsabilité en Amérique: pour les postes de gouverneur, au Congrès, de procureur général, de secrétaire d’État, qui ne s’engageront pas, ils ne s’engageront pas à accepter les résultats des élections», a déclaré M. Biden.

“C’est la voie du chaos en Amérique. C’est sans précédent. C’est illégal. Et ce n’est pas américain”, a-t-il poursuivi, en qualifiant de “non américains” les républicains qui refusent d’accepter les résultats des élections.

Il a en outre établi un lien entre le refus de Trump d’accepter le verdict des urnes en 2020 et l’assaut contre le Capitole ainsi que l’attaque contre Paul Pelosi, le mari de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi.

Le discours télévisé de M. Biden intervient à l’heure où les différents sondages projettent le contrôle par les républicains de la Chambre des représentants et une course serrée pour le Sénat. Une telle issue serait un coup dur pour le Parti démocrate et le président Biden, qui verra alors les deux dernières années de son mandat marquées par l’impasse voire des enquêtes et des procédures de destitution.

Le Congrès américain est composé de 535 députés, dont 435 à la Chambre des représentants et 100 au Sénat. Actuellement, les deux chambres sont contrôlées par le Parti démocrate. Toutefois les démocrates n’ont qu’une très petite majorité. Les républicains n’ont besoin que de quelques sièges supplémentaires pour prendre le contrôle. Ils doivent gagner cinq sièges supplémentaires à la Chambre et un de plus au Sénat pour avoir la majorité.

De nombreuses élections locales ont lieu également le même jour. Celles-ci incluent les gouverneurs des États, lesquels proposent et appliquent les lois des États et ont donc souvent une influence plus directe sur la vie des gens.

hn

 
 

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Le gouvernement fédéral éthiopien et les rebelles du front de libération du peuple du Tigray (TPLF), sont parvenus, mercredi 2 novembre 2022 à Pretoria en Afrique du Sud, à un accord sur la cessation des hostilités dans le nord du pays, rapportent des médias éthiopiens.

Les délégations du gouvernement fédéral éthiopien et des rebelles réunies sous l’égide de l’Union africaine depuis le 25 octobre dernier à Pretoria, ont signé un accord pour mettre fin à la guerre sanglante de deux ans dans le nord du pays, soulignent les médias.

Dans une déclaration conjointe relayée par les médias éthiopiens, les deux parties ont affirmé avoir convenu de faire taire les armes de façon permanente et de mettre fin à deux années de conflit dans le nord du pays.

Elles se sont également engagées à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ethiopie et à faire respecter la Constitution du pays, en plus d’un programme précis de désarmement, de démobilisation et de réintégration des combattants du TPLF, en tenant compte de la situation sécuritaire sur le terrain, ajoutent notamment les médias éthiopiens.

L’Etat régional du Tigray était en proie à un conflit depuis novembre 2020, lorsque l’armée fédérale éthiopienne avait mené une offensive contre les rebelles du TPLF, après avoir attaqué le Commandement Nord de l’armée éthiopienne et pris en otage plusieurs officiers supérieurs.

Après une présence de huit mois au Tigray, le gouvernement fédéral avait décrété un cessez-le-feu unilatéral et inconditionnel et décidé de retirer ses troupes de la région.

Depuis cette date, le gouvernement éthiopien ne cesse de dénoncer les atrocités et les attaques commises par les rebelles du TPLF notamment dans les Etats régionaux voisins du Tigray, Amhara et Afar.

Son l’ONU, le conflit dans le nord de l’Ethiopie aurait fait plusieurs milliers de morts et plus de deux millions de déplacés.

hn

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Après Cotonou 2021 au Bénin, le Festival de l'innovation technologique de la Culture maker, dénommé Make Africa 2022, pose ses valises à Abidjan. La cérémonie d'ouverture a eu lieu dans les locaux d'Orange digital center sis au Plateau, ce mercredi 02 novembre 2022.

Prévu sur quatre jours, ce festival sera meublé entre autres d’ateliers d’échanges, d’enseignements. Il est ouvert aux Jeunes, enseignants, laboratoires de formation au numérique (FabLab) provenant de la Côte d’Ivoire et de différents autres Etats d’Afrique et d’Europe.

Le président du Réseau africain des FabLab, Médard Agbayazon, a expliqué que « le FabLab est un espace de fabrication numérique où l’on voit des outils de fabrication comme des imprimantes 3D, des Fraiseuses, des Découpés de laser etc. » En ajoutant que « la particularité des FabLab est sa capacité débrouillarde ».

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Le Directeur de la Transformation digitale et de l'Economie numérique, M. Habib Bamba, a situé l’intérêt du projet pour Orange digital center. Il représente un atout considérable dans « la formation des Jeunes au métier du numérique, à l'innovation et à l'entreprenariat » a-t-il fait savoir.  Précisant  que « depuis l'année dernière, ce sont 2000 Jeunes qui ont bénéficié des formations ».

Représentant le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, M. Kouyaté Abdoulaye a salué l'initiative du festival. Il les a exhortés à faire en sorte que les conclusions des travaux prennent en compte les personnes non scolarisées, afin de pouvoir les insérer au processus de développement.

Make Africa est une fête de la science qui a pour objectif  de créer un creusé  de partages ou d'échanges et de mutualisation d'énergies entre les Makers de la sous-région. Initiée depuis 2018, c'est une activité qui regroupe les FabLab de plusieurs pays, notamment la Côte d’Ivoire, le Bénin, Cameroun, la France.

km

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