Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Maroc et la Turquie ont convenu, jeudi 1er decembre 2022 à Rabat, de procéder à l’activation des accords de coopération conclus dans le domaine judiciaire, particulièrement en matière de formation et de partage d’expertises.

Lors d’un entretien du président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mohamed Abdennabaoui, et du président du ministère public, El Hassan Daki, avec le président de la Cour de cassation turque Mehmet Akarca, et le procureur général près la même Cour, Bekir Sahin, les deux parties ont dressé l’état des lieux de la coopération entre les institutions judiciaires des deux pays et discuté des moyens de la renforcer, notamment en termes d’échange d’expériences et d’expertises.

Les discussions ont également porté sur les développements du système judiciaire marocain, depuis la création du Pouvoir judiciaire au Royaume, et les importantes réalisations accomplies sur les plans constitutionnel et juridique, conformément aux Hautes Directives Royales.

La délégation turque, en visite de travail au Maroc du 30 novembre au 4 décembre, a plaidé en faveur d’une collaboration accrue dans le secteur de la justice, afin de la hisser au rang des relations solides unissant les deux pays.

Dans une déclaration à la presse, M. Akarca a fait part de sa satisfaction d’avoir été invité au Maroc pour discuter des moyens de promouvoir la coopération judiciaire et de renforcer les domaines de coopération en la matière.

Le responsable turque a mis l’accent sur l’importance de consolider les bonnes relations qu’entretiennent les deux pays et de travailler dans le sens de la promotion des relations bilatérales, au regard des liens communs que partagent les deux peuples, à savoir l’histoire, la culture et la religion.

De son côté, M. Sahin, le procureur général turc s’est dit heureux d’assister à cette réunion avec ses homologues marocains, espérant aller de l’avant dans le développement de relations entre les deux pays.

Cette rencontre s’est déroulée en présence des membres et hauts cadres du CSPJ et de la Présidence du Ministère Public.

hn

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Plusieurs dirigeants africains ont passé en revue vendredi à Niamey, les progrès du continent en matière d’industrialisation, de diversification économique et de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) dans le contexte des chocs mondiaux, des vulnérabilités de la dette, des changements climatiques et des problèmes de sécurité.

Une vingtaine de chefs d’État et de gouvernements ainsi que leurs représentants a participé au Sommet extraordinaire de l’Union africaine sur l’industrialisation, la diversification économique et la Zone de libre-échange continentale africaine organisée à Niamey, au Niger par l’Union africaine.

« Il n’y a pas si longtemps, la juxtaposition des mots industrialisation et Afrique pouvait paraître incongrue. Aujourd’hui, l’interrogation qu’elle suscite est surtout celle des voies et moyens. Cela constitue en soi, la preuve que nous sommes sur la bonne voie. Un proverbe nigérien dit qu’on ne peut pas arrêter un fleuve », a déclaré le président nigérien Mohamed Bazoum, hôte du sommet.

Explorant les voies et moyens de développer l’industrie africaine, le président Bazoum a appelé les pays africains à renforcer l’État de droit pour faciliter l’éclosion du secteur privé africain, libérer les énergies des entrepreneurs africains et à simplifier l’environnement des affaires.

« L’industrialisation inclusive, solidaire et raisonnée que nous souhaitons ne peut pas être imposée et ne peut être le fait que d’une complémentarité vertueuse des secteurs privé et public, qui seule, peut créer des emplois de qualité. »

Il a ajouté que « la jeunesse de la population et sa croissance qui sont un défi, peuvent constituer un atout à condition de bien gérer la transition démographique. »

Sa déclaration a fait écho chez son homologue du Nigéria, Muhammadu Buhari qui a déclaré : « Le continent africain a la chance d'avoir une importante population de jeunes qui peut répondre à nos pénuries de main-d'œuvre. Par conséquent, nous devons exploiter ce potentiel en ressources humaines sur le continent en offrant à nos jeunes une éducation de qualité et adaptée à leurs objectifs et qui rencontre les exigences du marché du travail. »

Pour le président Paul Kagamé du Rwanda, une des voies consisterait à investir dans l’énergie et les infrastructures pour développer l’industrie africaine.

« Le rythme de l'industrialisation en Afrique reste trop lent pour atteindre les objectifs de développement de l'Afrique dans le cadre de l'Agenda 2063. Nous devons investir une plus grande part de nos budgets nationaux dans la politique industrielle, et augmenter de manière significative les capacités en matière d'énergie et d'infrastructures », a déclaré le président Kagamé.

Fabriquer les batteries lithium-ion en Afrique

Les zones de libre-échange qui ont donné la prospérité dans le monde entier l'ont été non pas par le commerce de produits de faible valeur, mais par la production industrielle, a déclaré le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina. Il était représenté à ce sommet par Marie-Laure Akin-Olugbade, sa vice-présidente par intérim chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services.

« Il est dès lors clair que la prospérité de l'Afrique ne doit plus dépendre des exportations de matières premières mais de produits finis à valeur ajoutée », a-t-il déclaré.

« Partout en Afrique, nous devons transformer les fèves de cacao en chocolat, le coton en textiles et en vêtements, les grains de café en café infusé », a déclaré Marie-Laure Akin-Olugbade au nom de M. Adesina. Il a rappelé que la Banque investissait 25 milliards de dollars pour transformer le secteur agricole du continent et débloquer le marché de l'agro-alimentaire qui devrait atteindre 1 000 milliards de dollars d'ici 2030.

Akinwumi Adesina a détaillé les efforts d’investissements de la Banque pour développer tous les domaines susceptibles de booster l’industrialisation de l’Afrique et la diversification de son économie : énergie, santé, commerce intra-communautaire, industries pharmaceutiques, etc.

« L'Afrique possède une abondance de ressources naturelles, de pétrole, de gaz, de minéraux et de métaux, ainsi qu'une vaste économie bleue qui doit être rapidement industrialisée », a insisté M. Adesina. « L'avenir des voitures électriques dans le monde dépend de l'Afrique, compte tenu de ses vastes gisements de ressources en minéraux rares, notamment le lithium-ion, le cobalt, le nickel et le cuivre. La taille du marché des véhicules électriques a été estimée à 7 000 milliards de dollars d'ici 2030 et à 46 000 milliards de dollars d'ici 2050. La construction d'installations précurseurs pour les batteries lithium-ion en Afrique coûtera trois fois moins cher que dans d'autres parties du monde », a-t-il précisé.

37 pays en progrès

En marge du sommet, la Banque africaine de développement, l’Union africaine et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel ont publié un rapport commun dans lequel, elles indiquent que 37 sur 52 pays africains évalués, ont vu leur niveau d’industrialisation s’accroître au cours des onze dernières années. Dénommé, rapport sur l’Indice d’industrialisation en Afrique (AII), l’étude fournit une évaluation à l’échelle nationale des progrès réalisés par les 52 pays africains sur la base de 19 indicateurs clés.

Les 19 indicateurs de l’indice couvrent les performances manufacturières, le capital, la main-d’œuvre, l’environnement des affaires, les infrastructures et la stabilité macroéconomique.

L’indice établit également un classement du niveau d’industrialisation des pays africains selon plusieurs déterminants comprenant les dotations en capital et en main-d’œuvre, la stabilité macroéconomique, des institutions et des infrastructures solides, entre autres.

L’Afrique du Sud a conservé un classement très élevé tout au long de la période 2010‑2021, suivie de près par le Maroc, qui occupe la deuxième place en 2022. L’Égypte, la Tunisie, Maurice et Eswatini complètent le top six sur la période.

Le rapport permettra aux gouvernements africains d’identifier des pays de référence afin de mieux évaluer leurs propres performances industrielles et d’identifier plus efficacement les meilleures pratiques.

Au cours du sommet, les chefs d'État ont également examiné le rythme d'opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine, qui est entrée en vigueur en janvier 2021, ainsi que ses liens avec l'industrialisation.

km

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La croissance économique de la Türkiye a été de +3,9% au troisième trimestre de cette année 2022.

C'est ce qui ressort des données partagées, mercredi, par l'Institut turc des Statistiques (TUIK).

Ainsi, pour la période juillet-octobre 2022, l'économie turque a enregistré une croissance de +3,9% par rapport à la même période de l'an passé.

Avec cette nouvelle performance alors que le monde traverse une criss globale, la Türkiye affiche une croissance positive pour le 9ème trimestre consécutif.

Aux 1er et 2nd trimestres de l'année, l'économie turque avait enregistrée des croissances de +7,5 et +7,7%.

 

Croissance économique turque depuis 2011:

Année 1er trimestre 2è trimestre 3è trimestre 4è trimestre Taux annuel
2011 11,7 11,3 11,4 9,8 11
2012 6,3 5,3 3,9 4 4,8
2013 9 9,6 8,9 7,5 8,7
2014 8,6 3 3,3 5,2 4,9
2015 3,5 7,2 6,6 6,3 6
2016 4,6 4,7 -0,1 4,4 3,3
2017 5,4 6,3 10,5 7,2 7,5
2018 7,5 5,9 2,8 -2,7 3,1
2019 -2,3 -1,4 0,8 6,1 0,9
2020 4,4 -10,3 6,5 6,4 1,9
2021 7,5 22,2 7,9 9,6 11,4
2022 7,5 7,7 3,9    

 Source: Anadolu Agency

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mercredi, 30 novembre 2022 10:40

Chine/Russie: coopération énergétique

Le président chinois, Xi Jinping, a exprimé, mardi 22 novembre 2022, la disposition de son pays à renforcer les relations de coopération avec la Russie dans le domaine de l’énergie.

La coopération énergétique représente « une pierre angulaire » de la coopération entre la Chine et la Russie, ainsi qu’« une force positive pour le maintien de la sécurité énergétique mondiale », a dit M. Xi dans un message aux participants au 4è Forum des affaires énergétiques Chine-Russie.

Face aux risques et défis externes, les deux pays ont renforcé la communication et la coordination et ont fait avancer les grands projets de coopération, a-t-il indiqué, relevant que ces projets ont démontré « une forte résilience de la coopération énergétique sino-russe » et ouvert de larges perspectives pour le partenariat stratégique global entre les deux pays dans la nouvelle ère.

Le chef d’État chinois a, d’autre part, a indiqué que la Chine est prête à renforcer la coopération avec la Russie en vue de promouvoir le développement des énergies propres et sauvegarder la stabilité des chaines industrielle et d’approvisionnement.

Le 4è Forum des affaires énergétiques Chine-Russie, qui se tient avec la participation de plusieurs responsables gouvernementaux, opérateurs économiques et experts chinois et russes, examine les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans les domaines de l’énergie.

L’accent sera notamment mis sur la coopération dans le domaine de l’énergie intelligente et verte, la promotion de l’innovation technique et le développement des technologies numériques dans le secteur de l’énergie.

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Le président de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari, a affirmé, lundi 28 novembre 2022 à Abuja, son soutien aux réformes au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et souhaité une meilleure collaboration régionale.

S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire du parlement de la CEDEAO au titre de l’année 2022, M. Buhari a rappelé aux législateurs du parlement de la CEDEAO la nécessité d’aligner leurs programmes sur ceux des pères fondateurs de l’organisation régionale.

Il a déclaré que ”la vision des pères fondateurs de la CEDEAO était d’avoir une Afrique de l’Ouest intégrée économiquement avec des politiques harmonisées, bénéficiant de la libre circulation des personnes, des biens et des services, ainsi que d’un droit d’établissement sans faille”.

”Nous devons continuer à travailler davantage pour atteindre ces objectifs”, a-t-il poursuivi, tout en appelant à ”profiter des mécanismes existants et de notre population entreprenante pour faire de nos rêves une réalité”.

”Nous avons la capacité de le faire. Collaborons davantage et supprimons nos frontières physiques et psychologiques dépassées et autres différences d’inspiration coloniale afin que notre région puisse réaliser pleinement son potentiel”, a-t-il lancé.

Au sujet de l’élection des membres du parlement de la CEDEAO au suffrage universel direct, le président Buhari a fermement déclaré son soutien au processus, à condition qu’il soit mené avec un coût minimum ou même sans coût du tout, pour la Communauté.

Expliquant le soutien du Nigeria au processus, il a noté que le parlement de la CEDEAO ne peut remplir son véritable mandat que lorsqu’il dispose d’un ensemble de membres directement élus et dévoués.

Par la même occasion, le dirigeant nigérian a réaffirmé l’engagement du Nigeria dans les efforts de la CEDEAO, avec le soutien des partenaires, pour maintenir la paix, la sécurité et la stabilité politique dans la région, promettant que le pays continuerait à soutenir la restauration d’un régime démocratique au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.

”Nous sommes convaincus que le maintien de la démocratie et de l’État de droit doit rester la norme dans cette région prometteuse”, a-t-il enchaîné.

”Il y aura de multiples activités politiques dans certains États membres de la CEDEAO, notamment au Nigeria, où des élections générales sont prévues en février et mars 2023″, a-t-il indiqué, tout en saisissant cette occasion pour réitérer son engagement en faveur d’élections libres, équitables et transparentes et de transitions en douceur.

Citant les élections à venir en Sierra Leone et au Liberia, le président Buhari a fait savoir que le Nigeria était prêt à soutenir tout pays de la région qui s’engage à organiser des élections libres et équitables.

Sur un autre sujet, M. Buhari a souligné que la récession économique mondiale a profondément affecté les économies des pays membres et entraîné des difficultés économiques considérables pour les citoyens de la Communauté.

Dans ce contexte, le président a exhorté le parlement de la CEDEAO à s’acquitter de sa responsabilité sacrée d’examiner le budget communautaire avec diligence, tout en étant conscient du sacrifice des différents pays dans le paiement du prélèvement communautaire.

Le président a décrit les menaces à la paix et à la sécurité, l’instabilité politique et l’impact négatif de la pandémie de Covid-19 sur les économies ainsi que la guerre en cours en Ukraine comme les plus grandes préoccupations auxquelles la région est confrontée.

Il a également noté qu’en dépit de plusieurs défis, le bloc régional ”a continué à se renforcer en tant que Communauté et est resté fort et résilient et un exemple brillant d’intégration régionale et de solidarité”, tout en saluant l’évolution de l’organisation sous de nombreux aspects, depuis sa création il y a 47 ans.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par la participation du président de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari, du président de la CEDEAO, président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, du président du parlement de la CEDEAO, Sidie Mohammed Tunis, du président de la Commission de la CEDEAO, Omar Aliou Touray, du président de la Cour de justice de la CEDEAO, Edward Amoako Asante, et du président du parlement panafricain, Fortune Charumbira.

Le Maroc a été représenté à cet évènement par le président de la Chambre des conseillers, M. Enaam Mayara.

A cette occasion, MM. Buhari et Sissoco Embaló ont reçu des prix de reconnaissance du président du parlement de la CEDEAO.

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 En prélude à la 32ème édition des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des filles qui se tiendra le 25 novembre 2022, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, a appelé à la mobilisation collective et à la solidarité de tous afin d’intensifier la prévention et l’élimination de ce fléau sur toute l’étendue du territoire nationale.

Selon la ministre, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices. Cette violence englobe les formes physiques, sexuelles et psychologiques.

Elle a fait savoir qu’en Côte d’Ivoire, les femmes et les jeunes filles continuent de subir des abus de toute nature. Pour les 9 premiers mois de cette année 2022, le système de collecte nationale a enregistré 5 114 cas de violences de toute nature, qui ont été pris en charge.

Nassénéba Touré a relevé que durant les 16 jours de campagne, des actions de sensibilisation, de formation et des dialogues thématiques seront organisées sur l’ensemble du territoire national.

Cette année, le lancement officiel de cette vaste campagne se tiendra à Daloa, dans la région du Haut Sassandra, le 25 novembre 2022.

Pour la 32ème édition de cette campagne, le gouvernement a opté pour le thème « Tous activistes, Tous solidaires pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes et des filles ».

km

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Retourné en Côte d'Ivoire, samedi, Charles Blé Goudé, président du Cojep, a été reçu en audience, mardi, par le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale Kouadio Konan Bertin dit KKB à qui il a dit être à "la disposition de la République", pour apporter son "grain de sel" à l'oeuvre de réconciliation nationale.

Expliquant sa présence au Cabinet du ministre KKB, Charles Blé Goudé a d'abord exprimé sa gratitude au "frère, l'ami" qui ne l'a jamais "abandonné".

 "M. le ministre merci. Merci pour votre humanité, merci d’avoir donné un sens à cette phrase que l’amitié est un en tout temps, en tout lieu", a témoigné l'ex-président de la galaxie patriotique.

"Je suis à la disposition de la République, je suis à la disposition de mon pays. Je suis venu pour aussi ajouter mon grain de sel à l’œuvre que vous avez si bien entamée", a-t-il indiqué à l'endroit du ministre Kouadio Konan Bertin à qui il a demandé de transmettre ses "remerciements" au président de la République Alassane Ouattara. 

Il a conclu en disant qu'il y a "un temps pour se battre, il y a un temps pour parler paix et réconciliation.

Pour KKB, le retour de Blé Goudé comme celui de Laurent Gbagbo et tant d'autres s'inscrit dans la volonté affichée du pouvoir d'aller à la Réconciliation nationale parce que "le Président Alassane Ouattara est l'architecte de la Réconciliation", a-t-il insisté, ajoutant qu'au-delà des mots, "il faut poser des actes car la main du Chef de l'Etat est toujours tendue".

Acquitté définitivement par la CPI le 31 mars 2021 pour l’ensemble des charges de crimes contre l’humanité pour lesquelles il avait été poursuivi, Charles Blé Goudé, qui résidait depuis lors aux Pays-Bas, a regagné, samedi, la Côte d'Ivoire où il entend "accompagner" le processus de réconciliation. 

 

Source: Top News Africa

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Les Chefs d’Etat et de Gouvernement du continent ont tenu, le vendredi 25 novembre dernier à Niamey, le sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique et celui sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). A l’issue des travaux, les dirigeants africains se sont engagés à accélérer la mise en œuvre des priorités du continent pour stimuler le développement et l’inclusion économique.

A la fin des travaux de Niamey, les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains ont adopté le projet de déclaration et de décisions du sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique africaine. Les autres points forts de la rencontre des décideurs africains étaient la présentation tant attendue du rapport sur la Zone de libre-échange continentale africaine de l’ancien Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, et la présentation du projet de rapport sur la première session extraordinaire du conseil des ministres du commerce suivie de l’adoption, par les Chefs d’Etat et de Gouvernement,  du projet de décision de la session extraordinaire de la ZLECAf.

Pour le Président de République, SE. Mohamed Bazoum, les textes adoptés par les leaders africains à l’issue des travaux de Niamey, sont une base pour l’avenir de l’industrialisation du continent africain, ainsi que du commerce entre les Etats africains « pourvu que nous soyons attentifs à la mise en œuvre de l’ensemble des mesures qui sont préconisées dans ces textes». L’hôte du sommet s’est félicité du travail accompli à Niamey et a témoigné sa gratitude aux nombreuses personnalités qui ont fait le déplacement pour assister au sommet.

Plutôt dans la matinée, dans le discours qu’il a prononcé  à l’ouverture des travaux du sommet, le Président Mohamed Bazoum a souligné les domaines prioritaires qui doivent soutenir l’effort d’industrialisation en Afrique et de diversification de l’économie. Il a appelé, non seulement à libérer ‘‘les énergies’’ des entrepreneurs africains, mais aussi à assouplir les règles d’accès aux crédits et à investir massivement dans l’enseignement pour disposer d’une main d’œuvre qualifiée à même de garantir l’atteinte des ambitions que le continent s’est librement assigné.

Les dirigeants africains ont rendu un hommage appuyé au champion de la ZLECAf, l’ancien président Issoufou Mahamadou du Niger, pour son investissement continu dans l’aboutissement du projet de zone de libre-échange continental africaine. Ce dernier a présenté son dernier rapport, à huis- clos, aux Chefs d’Etat et de Gouvernement et a réaffirmé sa disponibilité à travailler à l’aboutissement de ce rêve en passe de devenir une réalité. Pour l’heure, 44 pays sur les 53 membres de l’Union Africaine, l’ont ratifié, selon la ministre des affaires étrangères du Sénégal dont le pays assure la présidence tournante de l’UA, les traités de la ZLECAF.

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Inauguré le 9 juillet 2021 par le Premier Ministre, Patrick Achi, l’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ) de Yamoussoukro compte en son sein quatre écoles, à savoir : l’École des Greffes, l’École de la Magistrature, l’École de la Protection Judiciaire, de la Jeunesse et de l’Enfance et l’École de l’Administration Pénitentiaire.

La réalisation de cet ouvrage, lancée le 16 février 2018, a coûté 11 milliards. L’établissement épouse l’ambition du Président Alassane Ouattara de moderniser le système judiciaire et de promouvoir une justice plus indépendante et impartiale. L’INFJ vise, in fine, à doter la Côte d’Ivoire d’institutions fortes et crédibles.

Construit sur 5 hectares, ce joyau architectural comprend un bloc administratif, 2 amphithéâtres, 22 salles d’enseignement, une mini salle d’audience et une infirmerie.

L’institut peut accueillir 500 étudiants en formation initiale. Pour la formation continue, v2 030 *auditeurs sont visés par an.

« L’ouverture d’une nouvelle école d’excellence dans la capitale politique est une bonne nouvelle. La construction de cet ordre de formation à Yamoussoukro reflète la vision des autorités ivoiriennes de décongestionner la ville d’Abidjan », témoigne Maférima Diaby, enseignante à Yamoussoukro.

L’INFJ va fortement contribuer au processus continu de construction d’un système judiciaire de qualité, fondé en particulier sur des personnels bien formés.

« L’INFJ constitue un cadre digne pour le caractère prestigieux des curricula dispensés. Les apprenants qui y sortiront seront plus aptes à exercer une profession qui exige des qualifications plus élargies » Iris Bekanty, cadre de Yamoussoukro.

L’Institut permettra, à coup sûr, de renforcer l’État de droit et d’assurer le rétablissement du lien de confiance avec la justice.

Il contribuera également à l’amélioration de l’accès à la justice et de la promotion et protection des droits de l’homme.

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La Commission européenne a recommandé, lundi 28 novembre 2022, aux États membres de reconnaitre la Covid19 comme maladie professionnelle dans certains secteurs.

Dans sa recommandation actualisée sur les maladies professionnelles, l’Exécutif invite les 27 à reconnaître la Covid-19 comme une maladie professionnelle si elle est contractée par des travailleurs de la prévention des maladies, de la santé et de l’aide sociale, de l’assistance à domicile ou – lors d’une pandémie – d’autres secteurs où il y a une épidémie et où un risque d’infection a été prouvé.

La Commission souligne également l’importance de soutenir les travailleurs infectés par la Covid-19 et les familles qui ont perdu des membres en raison de l’exposition professionnelle à la maladie. Elle vise ainsi à ‘’renforcer la protection des travailleurs et à encourager une approche cohérente’’ dans l’ensemble de l’UE.

Il appartiendra aux États membres de donner suite à cette recommandation et d’en définir les détails dans la législation nationale.

La recommandation fait suite à un accord tripartite conclu en mai 2022 par les États membres, les travailleurs et les employeurs au sein du Comité consultatif pour la sécurité et la santé au travail (CCSS) sur la nécessité de reconnaître la Covid19 comme une maladie professionnelle.

La reconnaissance et l’indemnisation des maladies professionnelles est une compétence nationale. Alors que la plupart des États membres reconnaissent déjà la Covid19 comme une maladie professionnelle ou un accident du travail, la mise à jour d’aujourd’hui vise à encourager davantage la convergence et la reconnaissance de la Covid19 comme maladie professionnelle dans l’ensemble de l’UE.

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