Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a effectué, le lundi 16 janvier 2023 à Abidjan, une visite au Centre national de prévention et de Traitement de l’insuffisance rénale (CNPTIR), au service des grands brûlés du SAMU et au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody. Il entendait s’imprégner des capacités de prise en charge des patients *par ces structures hospitalières et s’assurer surtout de l’état d’avancement des différents travaux de construction et de réhabilitation.

« J’ai profité de la journée de ce lundi pour visiter les services essentiels, très stratégiques tels que le CNPTIR, qui prend en charge les malades de rein, le SAMU, et le CHU de Cocody où nous avons plusieurs chantiers, notamment le pôle Mère-Enfant qui est en finition, mais également les paliers qui sont en réhabilitation, pour me faire une idée sur leurs capacités de prise en charge des patients et m’assurer que les travaux tels que programmés se déroulent bien », a déclaré le ministre Pierre Dimba.

Le Pôle mère-enfant du CHU de Cocody dispose d’un bloc opératoire de 5 salles, d’un Pôle Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique, d’une maternité comprenant un bloc d’hospitalisation de Pédiatrie médicale et de chirurgie Pédiatrique. Il comprend également un service de consultation prénatale pédiatrique, un laboratoire et un service de gynécologie.

Ces services permettront au CHU de Cocody de prendre en charge les femmes enceintes et leurs enfants des communes d’Abidjan ainsi que des villes environnantes.

En réponse aux difficultés rencontrées par certains patients du CNPTIR et des brûlés admis dans les unités de prise en charge du SAMU, le ministre Pierre Dimba est revenu sur l’importance de la CMU, un moyen qui permettra aux patients de bénéficier d’une bonne prise en charge. Il a donc appelé les populations, à adhérer à cette assurance maladie.

KM

Comment

Les élections sénatoriales auront lieu le 12 mars prochain au Cameroun, selon un décret signé vendredi par le président camerounais Paul Biya.

Le vote se dérouleront de 08H00 à 18H00 heure locale (de 07H00 à 17H00 GMT) dans les chefs-lieux des départements du pays, précise le décret.

Le Sénat, la chambre haute du parlement bicaméral du Cameroun, est composé de 100 sièges, renouvelés intégralement tous les cinq ans. 70 sénateurs seront élus au suffrage indirect par un collège constitué des conseillers municipaux et régionaux dans les dix régions du pays, tandis que les 30 autres seront nommés par le chef de l’Etat.

Conformément à la loi électorale camerounaise, les candidats, qui doivent avoir au moins 40 ans et faire partie d’un parti politique, peuvent déposer leur candidature dans les 15 jours suivant la convocation du collège électoral.

Le Cameroun a tenu ses premières élections sénatoriales en 2013, après l’introduction d’un amendement constitutionnel à la chambre haute du parlement en 1996. Les dernières élections sénatoriales du pays se sont tenues en 2018.

hn

 
 

Comment

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné l’attaque meurtrière perpétrée dimanche dans une église à Kasindi, dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo.

Selon les rapports préliminaires, au moins 12 civils ont été tués et 50 autres blessés lorsqu’un engin explosif a explosé pendant le service religieux du dimanche tenu dans cette église.

Dans un communiqué, le chef de l’ONU a exprimé ses plus sincères condoléances aux familles endeuillées, au peuple et au gouvernement de la RDC, en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Soulignant la nécessité d’établir les responsabilités pour les auteurs de cette attaque, M. Guterres a indiqué que le Service de l’action contre les mines des Nations Unies (UNMAS) soutient les autorités congolaises dans la conduite de l’enquête sur les circonstances de l’incident.

Il a en outre réaffirmé que les Nations Unies, par l’intermédiaire de sa Représentante spéciale en RDC, continueront à soutenir le gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts pour instaurer la paix et la stabilité dans l’est du pays.

L’ONU rappelle, par ailleurs, que sa Mission pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) assure l’évacuation médicale des blessés, en coordination avec les autorités congolaises.

Le porte-parole de l’armée de la RDC, Antony Mualushayi avait qualifié cette attaque d'”acte purement terroriste”, en annonçant l’arrestation d’un suspect de nationalité kényane.

Dans un tweet, le ministère congolais de la Communication a évoqué un “attentat à la bombe perpétré visiblement par des terroristes ADF”, les Forces démocratiques alliées.

hn

Comment

Quatre-vingt-six journalistes et professionnels des médias ont été tués dans le monde en 2022, soit un tous les quatre jours, selon les données de l’UNESCO, ce qui souligne les “graves risques” que continuent de courir les journalistes dans l’exercice de leur fonction et leur grande vulnérabilité, indique, lundi, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.

“Après plusieurs années consécutives de baisse, la forte augmentation du nombre de journalistes tués en 2022 est alarmante. Les autorités doivent redoubler d’efforts pour mettre fin à ces crimes et veiller à ce que leurs auteurs soient condamnés, car l’indifférence est un facteur important de ce climat de violence”, souligne Audrey Azoulay, la Directrice générale de l’UNESCO, citée dans un communiqué de son organisation.

Le pic de meurtres atteint en 2022 marque un renversement de la tendance positive observée ces dernières années : de 99 meurtres commis en 2018, le nombre était tombé à une moyenne de 58 meurtres par an de 2019 à 2021, selon l’Observatoire de l’UNESCO des journalistes tués, ajoute la même source.

Ces chiffres rappellent qu’à travers le monde, l’État de droit est parcouru de “fissures croissantes”, et témoignent de l’incapacité des États à remplir leurs obligations en matière de protection des journalistes, de prévention et de poursuite des crimes à leur encontre, relève-t-on.

Si toutes les régions ont été touchées, l’Amérique latine et les Caraïbes ont été les régions les plus dangereuses pour les journalistes en 2022, avec 44 meurtres, soit plus de la moitié de tous ceux qui ont été commis dans le monde.

L’Asie et le Pacifique ont enregistré 16 meurtres, tandis que 11 journalistes ont été tuées en Europe de l’Est.

Selon l’UNESCO, dans environ la moitié des cas, les journalistes n’ont pas été tués pendant qu’ils exerçaient leurs fonctions : ils étaient en voyage, à leur domicile, dans des parkings ou d’autres lieux publics lorsqu’ils ont été pris pour cible.

Et d’ajouter que cette situation s’inscrit dans la continuité d’une tendance observée ces dernières années et implique qu’il n’existe aucun lieu sûr pour les journalistes, même pendant leur temps libre.

Le nombre de journalistes tués dans des pays en conflit s’élève à 23 en 2022, contre 20 l’année précédente, la forte augmentation globale du nombre de meurtres intervient donc principalement dans des pays qui ne connaissent pas de conflit. Ce nombre a presque doublé, passant de 35 cas en 2021 à 61 en 2022, ce qui représente les trois quarts de l’ensemble des meurtres commis l’an dernier.

Ces journalistes ont été tués pour différentes raisons, notamment des représailles pour des reportages sur le crime organisé, des conflits armés, la montée de l’extrémisme, ou la couverture de sujets sensibles tels que la corruption, les crimes environnementaux, les abus de pouvoir ou les manifestations, relève le communiqué.

Si des progrès ont été accomplis au cours des cinq dernières années, le taux d’impunité pour les meurtres de journalistes reste particulièrement élevé (86 %), ce qui entrave le travail des journalistes et met en péril la liberté d’expression à travers le monde, observe l’UNESCO, ajoutant que cela prouve que la lutte contre l’impunité reste un engagement urgent pour lequel la coopération internationale doit être davantage mobilisée.

Outre les meurtres, les journalistes continuent d’être menacés par de multiples formes de violence, telles que les enlèvements, les détentions arbitraires, le harcèlement juridique ou la violence numérique, en particulier à l’encontre des femmes journalistes.

Le rapport de l’UNESCO sur les tendances mondiales en matière de liberté d’expression 2021/2022 met en évidence ces défis. Ainsi, les lois contre la diffamation, la cyber-diffamation et la diffusion de « fausses informations » sont parfois utilisées comme un moyen de limiter la liberté d’expression, en instaurant un environnement néfaste pour les journalistes.

km

 
 

Comment

À la date du vendredi 13 janvier 2023, ce sont 1 600 candidats qui ont été auditionnés en vue du recrutement de 4 313 jeunes par les entreprises partenaires du Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA) que sont UTEX-CI, PALMCI et OLAM. Cette information a été donnée à Abidjan-Cocody par le sous-directeur de l’Entreprenariat, de l’Insertion professionnelle et de l’Auto-Emploi de la Direction de l’Apprentissage et de l’Insertion Professionnelle (DAIP) du METFPA, Albert Kramo.

Les différents jurys sont composés des experts, des gestionnaires des Ressources Humaines et de la formation de ces trois entreprises, ainsi que des formateurs des différentes structures de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. « La sélection se passe bien. On note un réel engouement des jeunes pour tous les métiers. Nous menons ce processus avec les entreprises partenaires dans le cadre du Programme de l’Ecole de la Deuxième Chance », s’est réjoui Albert Kramo.

Selon Ibrahim Bamba, responsable de la Formation à PALMCI, une filiale du groupe agro-industriel SIFCA, les jeunes sont motivés pour tous les métiers retenus dans le cadre de ces recrutements. Au nom de PALMCI, il « a félicité le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage,
Koffi N’Guessan, et le Gouvernement de Côte d’Ivoire pour cette initiative».

Cette première phase de recrutement s’achève le samedi 14 janvier 2023. Elle fait partie d’un processus global qui prend en compte la formation-insertion de 2 800 personnes dans les métiers de la Couture, 279 jeunes (Agent administratif, agent de laboratoire, agent de prélèvement, aide assistante sociale, cuisinier, fille/garçon de salle, gérant Guest house, gestionnaire pharmacie, mécanicien, menuisier soudeur, infirmier, sage-femme, technicien en analyse des eaux, etc.), 794 personnes dans sept métiers (chauffeur véhicule léger, chauffeur poids lourd, conducteur d’engins, ouvrier agricole, pompiste, agent de sûreté et tractoriste), 50 personnes au métier de Formateur de récolte des régimes de palme et 390 personnes dans 14 métiers ( secrétaire, électricien, électromécanicien, mécano soudeur, informaticien menuisier-charpentier, chaudronnier, comptable, commercial, chef couturier, etc.).

Pour rappel, dans son discours à la Nation du 31 décembre 2022, le Président de la République Alassane Ouattara a décrété 2023, année de la Jeunesse. Cette annonce marque la volonté du Chef de l’État de renforcer et d’accélérer l’ensemble des dispositifs d’accompagnement des jeunes, notamment, le renforcement et l’expansion des Écoles de la Deuxième Chance pour ceux qui sont sortis trop tôt du système éducatif ou qui souhaitent se réorienter.

km

Comment

 En marge de la 15ème édition de la semaine de la durabilité d’Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis, le dimanche 15 janvier 2023, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara, a rencontré la diaspora ivoirienne dont la présence remarquée dans plusieurs secteurs clés de ce pays ami honore la Côte d’Ivoire.

Le président de la diaspora ivoirienne, Jean-Paul Wali, a exprimé à la ministre d’État la solidité des relations entre la Côte d’Ivoire et les Émirats Arabes Unis.

« Les Ivoiriens sont une des nationalités les plus respectées aux Émirats Arabes Unis, ce qui fait que la population ivoirienne grandit ici. Nous sommes aujourd’hui 1200 Ivoiriens aux Émirats Arabes Unis, avec plus d’une centaine d’étudiants pris en charge par la bourse émiratie à 100%. Ils arrivent, billets d’avions assurés et salaire du mois pour leur cursus scolaire», s’est-il félicité.

Et d’ajouter que sur le plan économique, les Ivoiriens sont également présents : « Les ressortissants ivoiriens font honneur ici à la Côte d’Ivoire car, ils sont dans plusieurs secteurs clés, ce qui fait que les échanges économiques entre la Côte d’Ivoire et les Émirats Arabes Unis sont au-dessus de plusieurs milliards de FCFA de chiffres d’affaires, l’année ».

La ministre d’État Kandia Camara a, à sa suite, adressé ses félicitations à la diaspora ivoirienne vivant aux Émirats Arabes Unis pour la bonne image qu’elle représente aux yeux des autorités locales. Elle les a invités à prendre une part active aux projets de développement de la Côte d’Ivoire « car, le gouvernement souhaite que la diaspora contribue beaucoup à l’essor économique de la Côte d’Ivoire ».

Pour rappel, du 14 au 19 janvier, sous le thème "Unis pour l’action climatique en vue de la COP28", plusieurs Chefs d’État, des décideurs politiques du monde, des chefs d’entreprises, des investisseurs, des jeunes et des entrepreneurs sont réunis à Abu Dhabi pour une série de dialogues sur la transition vers un avenir meilleur pour l’humanité.

La délégation ivoirienne est conduite par le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné.

km

Comment

Le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, est arrivé le samedi 14 janvier 2023, aux Emirats Arabes Unis, où il représentera le Président de la République Alassane Ouattara à la 15ème édition de la Semaine de la Durabilité d’Abu Dhabi (ADSW), prévue du 14 au 19 janvier 2023, dans la capitale émiratie.

Au cours de son séjour, le Vice-Président Tiémoko Meyliet Koné participera, aux côtés de plusieurs Chefs d’État, de leaders d’opinion internationaux, de chefs d’entreprises et d’experts du climat et des énergies, à diverses activités inscrites au programme, notamment la cérémonie d’ouverture de la Semaine de la Durabilité et la remise solennelle du 15ème ‘’Prix Zayed pour le Développement durable’’ doté d’une valeur globale de 3 millions de dollars US.

Cette rencontre offrira l’opportunité à la délégation ivoirienne et aux autorités des Émirats Arabes Unis de procéder à l’examen de divers projets de textes et d’accords de partenariat, dans le sens du renforcement de la coopération entre les deux pays.

En marge des travaux, le Vice-Président de la République aura des entretiens avec plusieurs personnalités et prendra part à des signatures d’accords entre notre pays et divers partenaires internationaux, dans les secteurs de l’énergie, du cacao et du logement.

La Semaine de la Durabilité d’Abu Dhabi (ADSW) est un forum institué par les autorités Emiraties depuis 2008. Elle vise à soutenir la diversification des sources d’énergie, à travers le développement des énergies renouvelables et des technologies subséquentes.

Cette année, elle se tient en prélude à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 28), prévue aux Émirats Arabes Unis en décembre 2023.  

km

Comment

L’Ambassadeur de la République de Türkiye en Côte d’Ivoire, Son Excellence Yonca Gündüz Özçeri, a salué le 12 janvier 2023 à Abidjan, le dynamisme des relations entre la Côte d’Ivoire et son pays et milite en faveur de leur renforcement. C’était au sortir de l’audience que le Premier Ministre Patrick Achi a accordée à la diplomate qui est venue faire ses adieux, au terme de sa mission, après quatre ans de service.
 
« J’ai pu contribuer au développement des relations entre la République de Türkiye et la Côte d’Ivoire. Ces relations ont atteint un excellent niveau et nous travaillerons à les maintenir au beau fixe », a indiqué Yonca Gündüz Özçeri. Et d’ajouter : « du point de vue de l’économie, de la santé et du sport, notre coopération se développe également ».

La diplomate n’a pas manqué de témoigner sa reconnaissance et sa gratitude aux autorités ivoiriennes, notamment au Président de la République Alassane Ouattara, au Vice-Président Tiémoko Meyliet Koné et au Premier Ministre Patrick Achi, qui ont tout mis en œuvre pour faciliter son séjour en terre ivoirienne.  

La Redaction

Comment

La France condamne avec la plus grande fermeté l’enlèvement de plusieurs dizaines de femmes près d’Arbinda, dans le nord du Burkina Faso, les 12 et 13 janvier derniers. Elle appelle à leur libération immédiate.

La France réaffirme sa solidarité ainsi que son engagement aux côtés du Burkina Faso.

 

SOURCE: France Diplomatie - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères

Comment

J’évoquerai la mémoire de M. Pathé Dione en rappelant sa contribution à un événement organisé par de jeunes cadres sans budget mais avec des idées. Nous voulions échanger d’un sujet d’actualité, « à forte valeur ajoutée », et stratégique pour notre région. Il s’agissait du lancement des « Alumni de Sciences Po en Côte d’Ivoire » – l’avatar d’une « Association des Anciens » créée voici plus de 30 ans et qui s’était fait discrète. Après avoir approché son fondateur, Serge Thiémélé, il nous exhorte à innover en toute indépendance – et avec son entier soutien. Le 11 janvier 2017, Haby Niakaté et moi rencontrons un Ancien de la rue Saint-Guillaume, franco-malgache, alors en poste à Abidjan.

Georges Serre, ambassadeur, est curieux. Après avoir évoqué le souvenir d’une connaissance commune – Georges Balandier-, la conversation porte sur « politiques publiques, développement et infrastructures ; On « refait le monde » et nous obtenons la mise à disposition gracieuse d’une salle de la Résidence de France pour continuer la discussion. Plusieurs mois plus tard, munis d’une note conceptuelle et recommandés par notre influent condisciple, Jean-Louis Billon accepte le principe d’un débat modéré avec lui. Pour une conversation franche et exigeante sur la « croissance », nous souhaitons que les lumières d’un homme d’affaires complètes celles du diplomate et du ministre.

Deux critères s’imposent : leadership économique à Abidjan (« capitale économique de l’UEMOA ») et « conquête de marchés » à l’échelle panafricaine. Nous pensons au Groupe SUNU, rêveurs mais déterminés. Approchons la direction de la communication. Puis attendons, jusqu’à ce que je reçoive un SMS. Dimanche 14 mai 2017, 12 :42 : « Bjr Mamadou. M Dione a marqué son accord pour participer à votre manifestation d’Abj. Mohamed Bah » (alors Directeur Général Délégué). Ensuite, professionnel et exigeant, le fondateur du Groupe SUNU se rend disponible.

Un entretien a lieu avec (une partie de) l’Etat-major. Questions brèves, accord sur les conditions de sa participation puis instructions et … « exécution » ! Le jeudi 15 juin, lors de la conférence ouverte par Serge Thiémélé et modérée par Haby Niakaté, le Doyen des panélistes livre la vision d’un mathématicien et parle avec l’assurance d’un self-made-man. Homme de chiffres et d’idées, il partage sa lecture (stratégique) de notre conjoncture. Dépêche de l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP) – 18 juin 2017 : « Pour le président directeur général et fondateur du groupe SUNU, Pathé Dione, il est important de s’interroger sur la qualité [et ] le contenu de la croissance estimant qu’une croissance basée sur une économie de rente est une croissance de « mauvaise qualité ». Il a indiqué que la volatilité des prix des matières premières n’assure pas aux économies dépendant de ces spéculations, une croissance durable ».

Article de « La Diplomatique d’Abidjan » – 24 juin 2017 : « La croissance ne doit pas uniquement reposer sur la construction des infrastructures. Il faut nécessairement une transformation locale de nos matières premières localement » – dit-il avec force devant une audience comptant plusieurs membres du gouvernement. Enfin, il « a surtout exhorté les africains à faire confiance au potentiel local, prenant l’exemple de sa propre entreprise qui est à ce jour présente dans une quinzaine de pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale ». A mon humble niveau, je conserve le souvenir d’un homme entraperçu, le temps d’un rendez-vous professionnel, d’un événement public et au sortir de la mosquée de Plateau.

La dernière fois, voici trois ans, il s’agissait d’un vendredi -jour de forte affluence, alors que les fidèles empruntaient les marches de l’édifice conduisant vers l’avenue Crosson Duplessis. J’avisais un homme grand, fin et hiératique marchant à pas comptés. Le port altier, l’esprit concentré, il semblait réciter son chapelet en regagnant le siège de son Groupe situé à quelques centaines de mètres.

Seul, simple et « souverain » – il poursuivait son chemin, et offrait une leçon d’humilité et de modestie au jeune homme que j’étais. C’est l’image, fugace, que je conserve de cet homme rappelé par son Créateur et dont l’œuvre est un exemple. En pular, nous disons « Yo Allah yaafo bhe, rokka malal e aljanna » – Que Dieu lui offre le pardon, la félicité éternelle et le paradis » ! Amina. Enfin, pour ceux qui aiment « penser en gardant les pieds sur terre », en hommage à sa personnalité, voici certains éléments de sa réponse à une question lancinante : « la croissance, pour quoi faire ?» : https://www.jeuneafrique.com/453733/economie/croissance-quoi-faire/.

Par Mamadou DIALLO,  Président (2015-2019), Sciences Po Alumni Côte d’Ivoire

Comment