Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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En prélude à l’ouverture officielle de la Direction régionale de la réconciliation et de la cohésion nationale du Poro, le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB, a rendu ses civilités, vendredi, à sa Majesté Coulibaly Issa Chef de Canton de Korhogo, en compagnie de son collègue de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly et du Préfet de région, André Ekponon.

"Pour ceux qui  connaissent l'histoire de notre pays, Korhogo a toujours été un bastion, une source de paix. Et c'est cette terre qui est aux mains du Chef de Canton qui veille quotidiennement sur la Région....L'histoire nous enseigne que le Grand Patriarche Peleforo Gbon Coulibaly qui sans avoir mis les pieds à l'école a permis  dans les années écoulées qu'un Baoulé soit candidat et Député de Korhogo’’, a confié à la presse, le ministre Kouadio Konan Bertin, après une heure et trente minutes d’entretien avec le Chef de canton, Coulibaly Issa.

C’est pourquoi, a-t-il souligné, ‘’l’ouverture de la Direction Régionale de mon ministère ne pouvait se faire sans au préalable venir le saluer et pourquoi pas pour lui confier ce jeune cadre qu'on va y installer", a-t-il ajouté.

Selon lui, la future représentation de son ministère à Korhogo sera un instrument de paix à la disposition du Chef de canton Coulibaly Issa, par ailleurs, 1er vice-président de la Chambre  nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire.

"Il s'agira pour nous de coordonner toutes  les activités et initiatives allant dans le sens de la recherche de la réconciliation et de la cohésion nationale et surtout de la Paix en vue d’obtenir, dans l'efficacité, les objectifs et les défis pour lesquels le Président de la République nous a responsabilisés’’, a expliqué KKB.

Pour le ministre de la Communication et de l’économie numérique, Amadou Coulibaly, il y a lieu de soutenir le ministère dans sa mission de réconciliation. "Quand on parle de réconciliation, c’est qu'il y a deux clans. Il est difficile de se réconcilier avec soi-même.’’, a-t-il indiqué.

 

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L’expert, Noudégbessi Armand, de l’entreprise chinoise, Huawei Côte d’Ivoire, a estimé, vendredi à Abidjan que le numérique est un nouveau pôle économique qui n’attend que d’être d’exploité.

Il s'exprimait ainsi à l'occasion du lancement de la 3è Semaine de l'Innovation de l'Ecole supérieure africaine des technologies de l'information et de la communication (Esatic), dont le thème est " l'Afrique à l'ère de la quatrième révolution industrielle".

Sur ce thème, M. Noudégbessi a indiqué que l'Esatic est totalement "en phase" avec Huawei car "la trame de notre métier, c'est l'innovation accélérée", ajoutant que ‘’le numérique est un gisement nouveau, un nouveau pôle économique qui n'attend que d'être exploité’’.

Pour lui, aucune organisation aujourd’hui ne peut se payer le luxe de se soustraire à la digitalisation de son système. ‘’Soit vous innovez soit vous êtes dépassés ’’, a-t-il fait remarquer .

Il a salué l’engagement et la détermination des dirigeants de l’Esatic, ‘’partenaire qui ne cesse d’œuvrer avec détermination pour une meilleure qualité de la formation des étudiants’’.

"Huawei, c'est plus de 600 milliards de dollars d'investissement pour le compte de l'innovation dans le monde avec plus de 100 000 employés en recherche et développement, soit 54% de l’effectif et 36 centres d'innovation en Côte d'Ivoire", a précisé Noudégbessi Armand.

Avant lui, Mme Yoboué Pamela, Secrétaire générale de l'Esatic, a fait savoir qu'après 10 ans d'existence, cet établissement supérieur se positionne comme le pôle de référence de la formation en TIC (Technologies de l'information et de la communication) dans la sous-région et veut conquérir le continent tout entier.

"Aussi, la semaine de l'innovation donne l’opportunité à la jeunesse estudiantine et scolaire de faire montre de son savoir et savoir-faire devant les cadres du secteur des TIC", a-t-elle conclu.

La semaine de l’Innovation  se tiendra du 26 au 30 janvier 2023. Elle est dédiée à la réalisation de plusieurs activités, à savoir un Salon de l’innovation, le Technovore-Hackathon et la Journée de l’étudiant en technologie de l’information et de la communication (JETIC), ainsi qu’une exposition et des panels thématiques.

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Pour l’année 2023, décrétée "Année de la jeunesse" par le Président de la République Alassane Ouattara, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA), Koffi N’Guessan, a annoncé que des travaux complémentaires seront effectués dans les structures du ministère et que des équipements nouveaux renforceront le dispositif actuel. Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de présentation du bilan 2022 et des perspectives 2023, le lundi 23 janvier à Abidjan-Cocody.

« Notre ministère devra susciter les espérances légitimes qu’attendent les jeunes, en synergie avec les autres départements ministériels et les partenaires. L’ambition est d’accroître les capacités d’accueil de nos établissements en vue de recruter le maximum d’apprenants », a dit le ministre.

Et d’ajouter que de nombreux autres projets sont en cours d’élaboration en vue d’avoir un impact significatif sur cet ensemble de personnes, « car notre objectif est de faire désormais de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, le socle du développement de notre pays ».

Koffi N’Guessan a également annoncé la construction, dès 2023, d’un internat de plus de 2 000 lits au Lycée technique d’Abidjan.

Dans le même temps, a-t-il poursuivi, le recrutement et la formation des formateurs, ainsi que des personnels d’encadrement devront se renforcer. « L’exemple des 33 formateurs en Pâtisserie, Boulangerie, Art de la Table et en Hôtellerie à Ferrandi Paris et Dijon, sera poursuivi en 2023, dans d’autres filières de formation », a-t-il annoncé.

Le secteur de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage ne regroupe que 5% des effectifs, a-t-il déploré. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, « il est envisagé de faire passer cet effectif à 15% en 2025 et probablement 25 à 30% en 2030 grâce aux constructions des lycées techniques et professionnels ».

Notre vision pour l’avenir du secteur, a-t-il rappelé, repose sur deux programmes majeurs, notamment, l’École de la Deuxième Chance (E2C), un programme destiné aux diplômés sans emploi, aux déscolarisés, aux non-scolarisés qui ont besoin d’être formés à un métier de sorte à leur donner une seconde chance d’insertion en professionnelle, et l’Académie des Talents, un programme visant à former un nouveau type d’Ivoirien compétent, apte à embrasser tous les métiers des secteurs socio-économique et culturel de notre pays.

À en croire le ministre, les autres projets tels que le Garage-École, les Champs-Écoles, la Grande Distribution, ainsi que les partenariats signés avec les entreprises, visent également à offrir des possibilités de formation en vue d’une insertion rapide des formés.

En termes d’acquis en 2022, l’on peut citer, entre autres, la formation de 35 jeunes dans les métiers du BTP à l’École spéciale des Travaux publics (ESTP) de Egletons, en France, le baptême de 125 diplômés de la première cohorte formée aux métiers de la grande distribution, la construction et la rénovation d’établissements de formation, l’acquisition de matériels roulants et d’équipements, etc.

km

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L’état-major des armées ivoirienne a procédé, le mardi 24 janvier 2023 à Abidjan, à la décoration de 852 soldats du contingent engagés au Mali dans le cadre de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA).

Déployés sur le territoire malien depuis plus de deux ans pour certains, un an pour d’autres et six mois pour quelques-uns, ces soldats ont été décorés dans l’ordre national et dans les deux grades de l’ordre du mérite et la médaille militaire.

« C’est un chef heureux et fier qui se tient aujourd’hui devant vous, à l’occasion de cette cérémonie de décoration de 852 valeureux soldats ivoiriens, récemment engagés au Mali dans le cadre de la MINUSMA. Bravo pour avoir exporté la vision des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) à Tombouctou, Mopti, Kidal, Gao et Bamako. Bravo pour avoir érigé le soldat ivoirien en label, reconnu à l’ONU, et apprécié des Etats-Majors de Force », a déclaré le chef d’état-major général des armées, Lassina Doumbia.

Le chef d’état-major a salué les militaires de la 8ème National Support Element (NSE) pour la dignité et le sens de l’honneur dont ils ont fait preuve pendant toute la durée de leur détention. Grâce au leadership du Président de la République, Chef Suprême des Armées, cette situation a connu un dénouement heureux. « Les 49 soldats détenus depuis six mois ont regagné définitivement la mère patrie », s’est-il réjoui.

Le Général de Corps d’Armée a félicité les autres soldats pour ’’avoir continué de servir avec une qualité égale, empreinte presque de stoïcisme, continuant de payer le prix du sang sur une terre où leurs frères d’armes étaient injustement détenus pour des raisons autres qu’une infraction à une disposition quelconque’’.

Lassina Doumbia a rassuré tous les soldats, que la République ne saurait les abandonner. Elle mettra toujours, tout en œuvre, pour leur garantir protection et sécurité.

Le Porte-parole des soldats, le colonel Kouassi Bi Eustache, a remercié toute la nation ivoirienne pour l’élan de solidarité tissé autour de leurs familles durant leur absence. « Nous voyons en ces décorations, le témoignage de la reconnaissance de la nation à ses soldats et les percevons désormais comme une exigence d’excellence », a-t-il souligné.

Notons que les 49 soldats de la 8ème NSE ont été décorés dans l’ordre national. Le plus gros contingent de récipiendaires dans les deux grades de l’ordre du mérite et la médaille militaire.  

KM

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La 7è édition du Chan a livré, mardi, son tableau des quarts de finale qui débuteront, vendredi 27 janvier avec des matchs explosifs en perspectives dont un certain Algérie-Côte d’Ivoire.

En ouverture de ces quarts, les Fennecs de l’Algérie croiseront le fer avec des Eléphants de Côte d’Ivoire qui montent en puissance au fil de la compétition. Devant son public à Baraki, l’Algérie part avec la faveur des pronostics. Mais un match Algérie-Côte d’Ivoire n’est jamais gagné d’avance.

Tout comme le deuxième quart de finale de la journée de vendredi à Annaba, Mauritanie-Sénégal ne manquera pas de piment.

 Dernier pays qualifié pour ce deuxième tour, le Mena du Niger a créé, mardi soir, la sensation en sortant le Cameroun (1-0) pour s’offrir l’unique ticket qualificatif du groupe E, réduit à trois.

En quart de finale, le Niger affrontera, samedi, le Ghana, en nocturne, à Oran. Auparavant, à Constantine, les deux grosses surprises du tournoi que sont le Madagascar et le Mozambique se livreront à un duel épique pour une place dans le dernier carré.

Le tableau des quarts de finale

27 janvier : Algérie-Côte d'Ivoire, 16h à Baraki / Sénégal-Mauritanie, 19h à Annaba

28 janvier : Madagascar-Mozambique, 16h à Constantine / Niger-Ghana, 19h à Oran

Nb : les horaires sont en GMT
 

Top News Africa

 

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La France a procédé, mardi 24 Janvier 2023, à une nouvelle opération de retour sur le territoire national d’enfants français et de mères qui se trouvaient dans les camps djihadistes du nord-est de la Syrie, ont annoncé le ministère des Affaires étrangères et le Parquet national anti-terroriste (PNAT).

Cette opération a permis précisément le retour de 32 enfants et de 15 femmes, ont précisé les mêmes sources dans des communiqués.

Les mineurs ont été remis aux services chargés de l’aide à l’enfance et feront l’objet d’un suivi médico-social, alors que les femmes ont été remises aux autorités judiciaires compétentes, note la diplomatie française.

Les 15 femmes sont âgées de 19 à 56 ans, précise le PNAT de son côté, ajoutant que 7 parmi elles font l’objet d’un mandat d’arrêt et seront présentées à un magistrat instructeur dans la journée.

Les autres huit femmes ont été placées en garde-à-vue en exécution d’un mandat de recherche.

Il s’agit de la troisième opération de rapatriement d’ampleur après celle du 5 juillet 2022 quand la France a rapatrié 16 mères et 35 mineurs et celle d’octobre qui avait permis le retour de 15 femmes et 40 enfants.

hn

 
 

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Une hausse inquiétante du nombre d’infections au paludisme continue d’être observée au sud de la Zambie, en raison de la présence de nombreux cours d’eau infectés, a indiqué lundi un responsable régional.

«Le paludisme continue de tuer en Zambie, alors même que la maladie peut être traitée en cas de diagnostic rapide», a déclaré le directeur de la santé du district de Zimba (sud), Chimuka Hankombo, lors d’une rencontre sur les efforts du gouvernement pour faire face à ce fléau.

Signalant que la région de Chiidi est particulièrement affectée par cette épidémie, il a noté que la lutte contre le paludisme ne peut pas atteindre ses objectifs si les citoyens continuent d’utiliser les méthodes curatives et préventives traditionnelles.

À cet égard, M. Hankombo a souligné que le ministère de la Santé s’est engagé à éliminer la maladie d’ici 2030 en pulvérisant des insecticides dans les zones endémiques, en fournissant des moustiquaires imprégnées d’insecticides et en augmentant le dépistage et le traitement du paludisme dans les points chauds.

De même, le responsable a exhorté les femmes enceintes à se rendre aux établissement communautaires de santé afin d’obtenir l’aide et les conseils utiles pour se protéger contre cette maladie mortelle.

Il a, par ailleurs, rappelé que transmission du paludisme est saisonnière, les cas commençant à augmenter en octobre, culminant en janvier et février et diminuant vers mai.

Selon des chiffres officiels, ce pays d’Afrique australe a enregistré 2,9 millions de cas de paludisme en 2021, contre 7,6 millions de cas en 2020.

En revanche, le directeur de la santé de la province de Lusaka, Consity Mwale, a relevé qu’en dépit de la baisse significative des cas constatée durant les dernières années, quatre personnes meurent chaque jour à cause de cette maladie, soit plus de 1.500 décès par an.

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Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a présenté les atouts de l’économie agricole de la Côte d’Ivoire à un panel de haut niveau sur le thème « Politiques cohérentes, actions efficaces : comment faire face à la crise alimentaire mondiale ? ». Ce panel s’est déroulé dans le cadre du 15ème Forum mondial de l’Alimentation et de l’Agriculture qui se tient, du 18 au 21 janvier 2023, à Berlin, en Allemagne.

Kobenan Kouassi Adjoumani est revenu sur le Programme National d’Investissement Agricole de deuxième génération (PNIA 2) qui consiste à mettre en place les agropoles dans différentes régions. Le PNIA 2 travaille sur les spécificités agricoles dont dispose la Côte d’Ivoire selon les sols et les zones.

Au titre de la politique de nutrition mise en place par le gouvernement ivoirien, Kobena Adjoumani a salué l’adhésion du pays au Mouvement pour le renforcement de la nutrition (SUN) qui a permis de consolider nos acquis en matière de nutrition. Selon le ministre d’État, pour régler définitivement le problème de la nutrition, il faut « être capables de transformer ce que nous produisons, faire du stockage de nos produits à partir des installations faites et également faciliter le transport de ces produits vers les zones de transformation ».

Tirant les expériences de la guerre en Ukraine, Kobenan Kouassi Adjoumani a proposé de faire l’agriculture autrement, en réadaptant nos politiques agricoles. « Nous avons du riz, nous avons des bas-fonds, nous avons de l’eau à satiété. Il suffit seulement de canaliser cette eau, de l’utiliser pour faire des irrigations, pour produire en toutes saisons du riz et des cultures maraichères ».

Dans le cadre de la modernisation de notre agriculture, les jeunes doivent être en première ligne car, a-t-il dit, la Côte d’Ivoire va produire davantage et pourra rayonner sur le reste du continent, « puisque nous avons les atouts pour le faire ».

OM

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Une Côte d’Ivoire solidaire qui offre à sa jeunesse des opportunités et des raisons de croire en l’avenir, de rêver grand. Dans cette perspective, les infrastructures sportives et récréatives ont un rôle important à jouer. Aussi, le Président de la République, Alassane Ouattara qui a décidé de faire de 2023, l’année de la jeunesse, a-t-il annoncé l’accélération de la construction d’infrastructures sportives et récréatives.

Un esprit sain, dans un corps sain. Les jeunes et le sport, les jeunes et les loisirs. Des corrélations évidentes. Avec la formation, le financement des projets, le sport fait donc partie des secteurs sur lesquels le gouvernement va s’appuyer pour donner du contenu à l’année 2023 qui a été décrétée année de la jeunesse.

En effet, l’accélération de la construction d’infrastructures sportives et récréatives fait partie des actions prévues pour renforcer et accélérer le dispositif d’accompagnement des jeunes en 2023.

« Le Président de la République attend de nous beaucoup d’initiatives et de célérité dans la mise en œuvre de notre programme, pour donner corps à la Côte d’Ivoire solidaire », a indiqué le ministre des Sports, Claude Paulin Danho.

Et de nombreux projets sont à finaliser en 2023. Le ministère des Sports relève l’achèvement en 2023 de 10 mini-complexes multisports dénommés « Agoras » dans les communes de Yopougon, Abobo, Attécoubé, Port-Bouët, Béoumi, Dimbokro, Touba, M’batto, Guiglo et Boundiali.

Le coût global de ces projets pour l’année 2023 est de 10 976 000 000 FCFA sur financement extérieur (Trésor français). Ces complexes seront construits sur le modèle de l’agora de Koumassi inauguré le 21 décembre 2019, par le Président français Emmanuel Macron. Ce centre sportif comprend des terrains multifonctionnels modulables en scènes pour accueillir des concerts ou des pièces de théâtre.

Au-delà de la pratique du sport, l’Agora a également pour but de faciliter l’accès à l’éducation, et à la santé et de développer l’entrepreneuriat et l’insertion des jeunes. Elle est aussi un modèle pour la ville durable. Pour le ministre des Sports, l’Agora apporte une valeur ajoutée au développement du pays. « Le sport occupe sainement la jeunesse. Il permet aux Ivoiriens d’améliorer leur santé par la pratique régulière du sport. Il contribue à lutter contre la délinquance juvénile, l’exode rural et l’immigration clandestine », a-t-il dit.

Ce projet s’inscrit dans le plan national de développement du ministère ivoirien des sports, qui prévoit, à terme, de développer 91 complexes sportifs multifonctionnels de proximité sur tout le territoire national.

Cette année, entre autres projets, quatre piscines olympiques et deux complexes omnisports seront construits dans les communes d’Abobo, Attécoubé, Marcory et Yopougon pour un coût global de 16 milliards de FCFA financé par l’État de Côte d’Ivoire.

L’année 2023 verra également le lancement des travaux de construction de 193 infrastructures sportives de proximité dans les capitales régionales, départementales et communales sur toute l’étendue du territoire national dans le cadre du Programme de Réhabilitation d’Équipement et de Construction des Infrastructures Sportives (Précis spécial), en vue de rapprocher les populations des lieux de pratique sportive. Le montant global du programme est estimé à plus de 45 milliards de FCFA. A fin décembre 2023, ce projet sera à 50% de taux d’exécution.

Et avec tous ces grands chantiers, le sport sera une niche de richesse, de création d’opportunités pour les jeunes afin de favoriser leur épanouissement. Facteur de rassemblement, le sport sera une source de renforcement de la citoyenneté, aidant à renforcer le tissu social et la cohésion en Côte d’Ivoire.  

yl

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Dans le cadre des tournées des établissements sous la tutelle de son département ministériel, la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a effectué, le vendredi 20 janvier 2023, une visite au Centre technique des Arts Appliqués (CTAA) situé à Bingerville. Le CTAA forme au Brevet technique des Arts (BTA), équivalent du Baccalauréat, dans les métiers de la communication visuelle, de l’architecture d’intérieur, du design d’objets, de la mosaïque, de l’expression picturale, de la sculpture, du batik, du staff, de la tapisserie et du textile.

A cette occasion, Françoise Remarck s’est félicitée des bons résultats enregistrés par cet établissement depuis des années. Pour l’année 2021-2022, sur 42 candidats au Brevet Technique des Arts Appliqués, 42 ont été admis.

Elle a également salué leur talent, leur créativité et leur discipline. « Un pays est compétitif au regard de ses richesses, de ses réalisations, mais également par la qualité de ses hommes et de ses femmes, ses jeunes, leurs compétences et leur contribution au développement de celui-ci » a-t-elle ajouté.

La ministre leur a rappelé que « le Président de la République Alassane Ouattara a déclaré l’année 2023, année de la jeunesse ». « Ce ne sont pas des mots vains car, la jeunesse est une priorité pour le numéro 1 ivoirien. Plusieurs projets porteurs ont déjà été réalisés, à travers le pays pour cette frange, la plus nombreuse de la population », a-t-elle dit la ministre.

Françoise Remarck a également salué la présence au sein du corps enseignants d’anciens élèves qui, après avoir poursuivi leurs études, entre autres à l’INSAAC, ont décidé de revenir à la source pour former leurs cadets, transmettre leur savoir.

« C’est en faisant preuve de solidarité que nous permettrons à nos élèves de devenir les acteurs et les entrepreneurs culturels de demain. Confirmant ainsi que la Culture est pourvoyeuse d’emplois », a-t-elle soutenu.

Françoise Remarck a souhaité que certains d’entre les anciens comme Olivier Pépé, élève de 1995 à 1998 au sein du CTAA et qui est aujourd’hui entrepreneur culturel, deviennent des mentors des nouveaux.

La ministre qui s’est engagée à renforcer son soutien au CTAA, y a apporté de nombreux matériels, entre autres, des pots de peinture acrylique, de la peinture à huile et à eau, des paquets de rouleaux, des pinceaux, etc.

Elle a visité différentes expositions, le Musée Combes créé par Maître Charles-Alphonse Combes en 1937 où figurent des chefs-d’œuvre de l’illustre disparu, de ses élèves et des générations suivantes.  

km

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