Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le vendredi 27 janvier 2023, Monsieur Jean Louis MOULOT, Maire de la commune de Grand-Bassam, a rendu une visite de courtoisie à Son Excellence Monsieur Ibrahima TOURE, Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux États-Unis.

Le premier Magistrat de la cité balnéaire est présent en terre américaine, en vue de prendre part à une session de renforcement des capacités, organisée à l’intention des membres des amicales nationales dont la création et le fonctionnement ont été suscités par le Centre d’Etudes Stratégiques de l'Afrique (CESA) du Département d’Etat américain. Pour rappel, Jean Louis MOULOT est un alumni (ancien étudiant) dudit Centre.

Monsieur MOULOT a félicité l’Ambassadeur TOURE pour la qualité du travail abattu à la tête de la Mission diplomatique de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis et lui a exprimé toute sa gratitude pour toutes les prévenances dont il a été l’objet durant son séjour.

En retour, l’Ambassadeur Ibrahima Touré a réaffirmé sa volonté d’œuvrer davantage à l’intensification des relations de coopération entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis, à travers le lancement et/ou l’accompagnement de toute initiative ou projet pouvant concourir à l’atteinte de cet objectif. Il a notamment insisté sur les nombreuses opportunités en matière de coopération décentralisée.

A la faveur de cette visite, Monsieur Jean-Louis MOULOT a aussi visité les locaux de la radio « La Voix de la Fraternité », lancée récemment par l’Ambassade afin d’améliorer ses interactions avec la diaspora ivoirienne aux États-Unis.

NG

Comment

Le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) et le gouvernement du Canada ont annoncé, le 27 janvier à Dakar, avoir créé un nouveau fonds spécial pour soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) africaines du secteur agricole. L’annonce a été faite en marge du Sommet Dakar 2 sur l’alimentation en Afrique.

Intitulé Mécanisme de financement catalytique pour les PME agroalimentaires, le nouveau fonds vise à catalyser et à dé-risquer les investissements pour les PME agricoles, tout en renforçant les chaînes de valeur agricoles et en améliorant la sécurité alimentaire sur le continent.

« Lors du Sommet sur l’alimentation en Afrique, nous avons constaté un engagement ferme à combler le déficit de financement des PME et à créer un environnement qui encourage les investissements du secteur privé dans des solutions agricoles respectueuses du climat et axées sur le genre », a déclaré aux journalistes Beth Dunford, la vice-présidente de la Banque africaine de développement chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social. « Le mécanisme de financement catalytique pour les PME agroalimentaires contribuera à débloquer des opportunités pour ces entreprises en Afrique, en particulier pour les femmes et les jeunes », a-t-elle ajouté.

Le Canada contribue pour 100 millions de dollars canadiens ( 73,5 millions de dollars américains environ) au financement du mécanisme, hébergé par la Banque africaine de développement. Les petites et moyennes entreprises agroalimentaires produisent, transforment ou transportent environ 65 % des denrées alimentaires en Afrique, mais elles sont confrontées à un déficit de financement de plus de 180 millions de dollars américains par an.

Ce mécanisme fournira des financements concessionnels et une assistance technique aux intermédiaires financiers, notamment aux agro-industries, aux institutions de microfinance et aux fonds d’impact. Le financement et l’assistance technique visent à permettre aux intermédiaires d’accorder des prêts aux PME agroalimentaires travaillant avec des femmes et aux entreprises qui renforcent la résilience aux changements climatiques.

Le mécanisme de financement catalytique pour les PME agroalimentaires contribuera à réaliser l’objectif du programme Affirmative Finance Action for Women in Africa (AFAWA) de la banque, qui vise à combler le déficit d’accès au financement de 42 milliards de dollars pour les PME dirigées par des femmes et d’accélérer leur croissance. 

Ce mécanisme est la première facilité de financement mixte de la banque qui cible spécifiquement les PME opérant dans la chaîne de valeur agricole. Il mobilise des fonds publics pour dé-risquer le financement agricole, apporter un soutien aux PME pour les rendre plus bancables, et collabore avec les fournisseurs de capitaux pour rendre les banques plus « favorablement disposées à l’égard de l’agriculture ». 

« La meilleure façon de renforcer la sécurité alimentaire en Afrique est de travailler avec les petites et moyennes entreprises agricoles et alimentaires, a déclaré Anita Vandenbeld, la secrétaire parlementaire du ministre canadien du Développement international. « Grâce à un engagement commun du Canada et de la Banque africaine de développement, le Mécanisme de financement catalytique pour les PME agroalimentaires fera progresser la croissance résiliente et l’adaptation aux changements climatiques. Il aidera également les PME africaines à adopter des modèles respectueux du climat et à soutenir les femmes en faisant évoluer les attitudes qui perpétuent les écarts entre les genres en matière d’inclusion financière », a ajouté Anita Vandenbeld.

Structuré comme un fonds fiduciaire multidonateurs, le mécanisme est ouvert à la participation et à la contribution d’autres partenaires au développement. En cofinançant avec les instruments financiers de la Banque africaine de développement, le mécanisme augmentera le volume de capitaux attrayants permettant de dé-risquer les PME agroalimentaires et de mobiliser davantage de financements du secteur privé en faveur d’investissements efficaces dans le secteur agroalimentaire. 

Le Sommet Dakar 2, qui s’est tenu sur le thème « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience », est une conférence continentale de haut niveau organisée par le président de la République du Sénégal, Macky Sall, et le Groupe de la Banque africaine de développement. Trente quatre chefs d’État y ont participé.

Le Sommet Dakar 2 a également réuni des ministres de l’Agriculture et des Finances, des gouverneurs de banques centrales, des représentants du secteur privé, des organisations d’agriculteurs et des partenaires au développement afin de mobiliser une volonté politique de haut niveau et des ressources financières en faveur de la transformation agricole de l’Afrique.

KM

Comment

Le Maroc accueillera la Coupe du monde des clubs de football du 1er au 11 février à Rabat et Tanger, pour la troisième fois après les éditions 2013 et 2014.

Le Maroc dispose d’une grande expérience dans l’organisation de compétitions et événements sportifs, en particulier des tournois de football, qu’ils soient continentaux ou internationaux, ce qui le place parmi les meilleurs pays au monde en termes d’infrastructures footballistiques, en témoigne les Coupes du monde des clubs de 2013 et 2014.

Le Complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat répond à toutes les normes requises par la Fédération internationale de football (FIFA) pour accueillir des événements internationaux de football.

Le complexe est une icône du sport qui dispose d’équipements et d’installations modernes, notamment une tribune réservée aux médias et VIP, des installations sanitaires et des salles de réunion, ainsi qu’un éclairage de haute qualité et une pelouse aux critères internationaux.

En plus d’accueillir la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2014 et les matches de l’équipe nationale marocaine, le Complexe sportif Prince Moulay Abdellah abrite chaque année le Meeting international Mohammed VI d’athlétisme comptant pour la Ligue de Diamant.

De son côté, le Grand stade de Tanger dispose également d’équipements et d’infrastructures de nouvelle génération, ce qui lui permet de garantir des conditions optimales pour l’accueil d’événements sportifs internationaux.

Le Grand stade de Tanger apporte de réelles garanties en matière de qualité d’accueil, de confort des sportifs et des supporters, et de sécurité. Le stade offre les normes relatives à la pelouse naturelle, l’éclairage, les écrans d’affichage et au son.

Par ailleurs, le Maroc avait mis ses stades à la disposition de nombreuses équipes africaines, pour disputer leurs matches qualificatifs à la Coupe du monde Qatar 2022, à cause de la non-conformité de leurs stades aux normes de la Confédération africaine de football et de la FIFA.

Le choix du Maroc par la FIFA pour abriter cet événement mondial du football n’est pas le fruit du hasard, mais plutôt en raison de ses infrastructures et de son expertise logistique qui constituent un modèle à suivre au niveau continental.

La FIFA a exprimé sur son compte « Twitter », son admiration pour la ville de Rabat, la capitale du Maroc, ainsi que pour la ville de Tanger, en mettant en avant la capitale du Royaume, louant ses caractéristiques et sa beauté.

Dans son Tweet, l’instance du football international a indiqué que « La capitale des lumières… une ville d’un éclat particulier qui allie authenticité et modernité accueillera des matches de la Coupe du monde des clubs Maroc 2022, et nul doute que les invités seront impressionnés par la ville ».

yl

 
 

Comment

Le Pape François a dénoncé avec force, mardi 31 janvier 2023 à Kinshasa, le “colonialisme économique” qui “se déchaîne” en Afrique et en République démocratique du Congo (RDC), au premier jour de sa visite dans le pays.

“Après le colonialisme politique, un +colonialisme économique+ tout aussi asservissant s’est déchaîné. Ce pays, largement pillé, ne parvient donc pas à profiter suffisamment de ses immenses ressources”, a-t-il déploré lors d’un discours devant les autorités et le corps diplomatique.

“Otez vos mains de la République Démocratique du Congo, ôtez vos mains de l’Afrique! Cessez d’étouffer l’Afrique: elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à dévaliser”, a-t-il encore lancé.

Cet appel résonne tout particulièrement en RDC, pays au sous-sol d’une immense richesse et à la terre fertile, dont les deux tiers des quelque 100 millions d’habitants vivent avec moins de 2,15 dollars par jour.

Le “colonialisme économique” était le fait de multinationales et pays lointains, mais des pays voisins de la RDC sont désormais également accusés d’avoir pris le relais du pillage des ressources de la RDC, qui leur profite économiquement et alimente les conflits qui ensanglantent l’est congolais depuis des décennies.

Très attendu sur la réponse aux conflits endémiques qui gangrènent l’est du pays, notamment dans le Nord-Kivu, le pape a exhorté les Congolais à ne pas “glisser dans le tribalisme et la confrontation” et “encouragé les processus de paix en cours” afin que “les engagements soient tenus”.

Le pape a, également, invité la classe dirigeante du pays, appelant à “favoriser des élections libres, transparentes et crédibles” face à la menace de la corruption, alors que le pays se prépare à une élection présidentielle décisive en décembre.

Comparant la RDC à un “diamant”, le pape a abordé un large éventail de thématiques telles que l’éducation, la protection de l’environnement, le prosélytisme religieux – allusion voilée à certaines Eglises du réveil, en plein essor – ou encore “le fléau du travail des enfants”. “Trop d’entre eux meurent, soumis à des travaux asservissants dans les mines”, a-t-il déploré.

hn

 
 

Comment

Le PDG de TikTok, Shou Zi Chew, a accepté de témoigner devant un comité du Congrès américain en mars prochain, au moment où plusieurs députés tentent d’interdire l’utilisation de l’application chinoise aux Etats-Unis pour des raisons de sécurité.

Shou Zi Chew va comparaître devant le Comité de l’énergie et du commerce le 23 mars, a déclaré un porte-parole du comité, ajoutant que le patron de TikTok a accepté de témoigner volontairement et sera le seul témoin à l’audience.

L’audition donnera aux législateurs, en particulier aux républicains qui ont récemment obtenu une faible majorité à la Chambre des représentants, l’occasion d’exprimer une série de préoccupations croissantes concernant l’application.

Ces craintes incluent le partage présumé des données des utilisateurs américains avec la Chine, ainsi que les risques que l’application puisse être utilisée à des fins de propagande ou de manipulation des utilisateurs américains.

“TikTok a sciemment permis au Parti communiste chinois d’accéder aux données des utilisateurs américains”, a affirmé la députée républicaine Cathy McMorris Rodgers, qui préside le comité, dans un communiqué.

“Les Américains méritent de savoir comment ces actions affectent leur vie privée et la sécurité de leurs données, ainsi que les mesures prises par TikTok pour protéger nos enfants contre les dommages en ligne et hors ligne”, a-t-elle ajouté.

Avec d’autres élus républicains, Mme Rodgers a demandé plus d’informations à TikTok sur son impact sur les jeunes sur fond d’inquiétudes concernant le contenu préjudiciable et l’exploitation sexuelle potentielle des mineurs sur la plateforme.

M. Chew a récemment déclaré que TikTok devrait investir davantage dans la protection des jeunes.

TikTok, propriété de ByteDance Ltd., basée à Pékin, a indiqué qu’il ne permettrait jamais l’ingérence du gouvernement chinois.

L’application chinoise de partage de vidéos compte plus de 100 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis.

Plusieurs députés américains ont soumis une proposition de loi visant à interdire l’utilisation de TikTok aux Etats-Unis.

L’application chinoise a été récemment bannie des appareils électroniques gérés par la Chambre des représentants des États-Unis, indique une note interne envoyée au personnel de la chambre basse du Congrès.

Les utilisateurs, qui ont installé TikTok sur n’importe quel appareil de la Chambre des représentants, seront invités à supprimer l’application, souligne le document.

TikTok représente un “danger pour les utilisateurs en raison d’un certain nombre de risques de sécurité”, affirme la note.

Plus d’une douzaine d’États ont mis en place ces dernières semaines leurs propres interdictions contre TikTok sur les appareils gouvernementaux.

De son côté, le directeur du FBI, Christopher Wray, a exprimé son inquiétude concernant les risques que présente l’application chinoise pour la sécurité du pays.

“Nous avons des préoccupations en matière de sécurité nationale concernant TikTok,” a souligné Wray devant le Comité de la sécurité intérieure de la Chambre des représentants.

Wray a indiqué que le gouvernement chinois pourrait utiliser l’application pour contrôler les données ou les logiciels de millions d’utilisateurs, mettant en garde contre l’algorithme de recommandation de la plateforme, qui détermine les vidéos que les utilisateurs verront ensuite.

“En vertu de la loi chinoise, les entreprises chinoises sont tenues essentiellement de faire tout ce que le gouvernement chinois veut qu’elles fassent en termes de partage d’informations”, a affirmé le directeur du FBI.

hn

 
 

Comment

mercredi, 01 février 2023 11:22

Liberia: George Weah candidat pour un 2e mandat

Le président du Liberia, George Weah a annoncé lundi  30 janvier 2023 qu’il briguerait un deuxième mandat consécutif à la tête de ce pays anglophone d’Afrique de l’Ouest lors de l’élection prévue en octobre.

“Mes chers concitoyens, je viendrai sous peu vers vous pour vous demander de renouveler (…) pour la deuxième fois le mandat que vous m’avez accordé il y a six ans”, a déclaré l’ancienne gloire du football dans son discours annuel et solennel sur la situation du pays.

Dans ce discours qu’il est tenu par la Constitution de délivrer chaque année devant les chambres du Parlement, M. Weah a défendu son bilan. “Permettez-moi de vous assurer que notre nation est forte, notre nation est stable, notre nation est pleine de vie (…) notre nation est en paix et en sécurité, et nous entendons qu’elle le reste”, a-t-il dit.

M. Weah, 56 ans, a promis un second “mandat riche d’opportunités, un mandat pour la transformation, un mandat pour le développement”, mais aussi pour “la consolidation” des acquis.

M. Weah a été élu au second tour de la présidentielle en décembre 2017 et a pris ses fonctions en janvier de l’année suivante.

hn

 
 

Comment

Ce sont au total 230 millions d’Euros, soit plus de 151 milliards de FCFA que le Fonds mondial pour la lutte contre le VIH Sida, la tuberculose et le paludisme met à la disposition du gouvernement ivoirien pour le soutenir dans la lutte contre ces trois maladies sur la période 2024-2026.

Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, Pierre N’Gou Dimba, l’a annoncé, le lundi 30 janvier 2023, au cours d’un point de presse à son cabinet, à Abidjan-Plateau.

Ce montant alloué à la Côte d’Ivoire est réparti comme suit : 54 milliards de FCFA pour le VIH Sida, 11 milliards de FCFA pour la tuberculose et 86 milliards de FCFA pour le paludisme.

Ce sont environ 700 milliards de FCFA mobilisés par ce partenaire privilégié qui ont permis d’obtenir des résultats satisfaisants en 2020 relativement à la lutte contre ces trois pathologies. Entre autres, 96% de taux de couverture nationale en Moustiquaires imprégnées à longue Durée d’Actions (MILDA), le traitement préventif des femmes enceintes contre le paludisme, 86% de taux de succès thérapeutique pour les nouveaux cas et rechutes de tuberculose. 84% des personnes qui reçoivent un traitement contre le VIH sida ont une charge virale supprimée.

Mohamed Compaoré

Comment

Lors de la première édition de la Conférence des Dialogues sur la Prospérité de l’Afrique qui s’est tenue du 26 au 28 janvier 2023 à Kwahu (Ghana), le ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a exhorté les États africains à investir dans les infrastructures industrielles, pour éliminer la pauvreté et créer des emplois décents au profit des jeunes et des femmes.

« L’infrastructure est un déterminant structurel de la compétitivité des économies et un élément fondamental dans la décision d’investir dans un pays », a déclaré Souleymane Diarrassouba au cours de sa présentation sur le thème ‘’Infrastructure-Alimentation-Energie’’.

Il a insisté sur la nécessité pour le continent de s’industrialiser, afin de rattraper son retard en matière d’infrastructures productives dans les domaines de l’électricité, de l’eau et des transports. Pour ce faire, il a proposé la correction du foncier industriel, de sorte à permettre aux entreprises de prospérer dans ces industries aux forts avantages comparatifs.

Selon le ministre, le marché africain, en constante progression, constitue une opportunité pour les économies africaines. « Ce marché est un tremplin pour assurer une compétition saine entre les entreprises africaines, afin d’améliorer leur compétitivité », a-t-il fait savoir.

Se prononçant sur l’alimentation, Souleymane Diarrassouba a relevé que l’état de la sécurité alimentaire en Afrique s’est détérioré avec la crise de la Covid-19 , la guerre en Ukraine, et le changement climatique. Tout comme la mauvaise intégration des marchés agricoles et une perte importante post récolte, atteignant environ 37% de la production, selon la FAO.

Au titre de l’énergie, il a indiqué que l’énergie coûte à l’Afrique 2% à 4% de son produit intérieur brut (PIB) chaque année. « 57% de la population n’a pas accès à l’électricité, alors que l’Afrique est l’un des continents ayant le plus grand potentiel énergétique au monde », a-t-il déploré.  

km

Comment

Le Groupe Ecobank, la première banque panafricaine, a remporté le prix très convoité de Meilleur Employeur d'Afrique 2022 décerné par l'organisation Best Place to Work. Ce prix récompense les entreprises qui affichent les normes d'excellence les plus élevées en matière de pratiques de ressources humaines (RH) et d'expérience des employés.

Ade Ayeyemi, directeur général du Groupe Ecobank, a précisé : "À Ecobank, nous savons que notre personnel est notre plus grand atout. En tant que banque panafricaine, nous consacrons intentionnellement des ressources pour attirer, former et retenir les meilleurs talents. Nous mettons activement en place les outils et les processus nécessaires pour instaurer une culture axée sur la performance et un environnement stimulant. C'est un grand honneur d'être reconnu au niveau international comme l'un des Meilleurs Employeurs d'Afrique. Je tiens à souligner que nous n’aurions pas pu recevoir ce prix sans le soutien de mes collègues Ecobanquiers".

Le programme de certification implique une évaluation rigoureuse et un classement basé sur les résultats objectifs d'évaluations solides réalisées à différents niveaux hiérarchiques et sur l'ensemble des activités et procédures liées aux Ressources Humaines. Il comprend une évaluation RH et une enquête auprès des employés. Les domaines couverts sont les pratiques RH, la rémunération, les avantages sociaux, la direction, le travail en équipe, l'engagement des employés et la responsabilité sociale des entreprises (RSE).

Yves Mayilamene, directeur exécutif des ressources humaines du Groupe Ecobank, a indiqué : "Nous accompagnons et donnons les moyens à nos talents d'exceller dans un environnement de travail stimulant, tout en investissant dans leur formation et leur épanouissement. A Ecobank, nous cherchons toujours à offrir à notre personnel des opportunités pour progresser et réaliser leur plein potentiel grâce à nos initiatives de formation et de développement. Ce prix du Meilleur Employeur est un hommage à la volonté des Ecobanquiers d'incarner nos valeurs, ainsi qu'à la création d'une culture d'entreprise adéquate”.

Lors du processus d'évaluation, le Groupe Ecobank a obtenu un score total de 79 % - tout pourcentage supérieur à 75 % est considéré comme élevé. L'accréditation de Meilleur Employeur est valable un an, de novembre 2022 à novembre 2023.

Les organisations ayant reçu le label Meilleur Employeur ont tendance à surpasser la moyenne du marché en termes de performances à long terme grâce à un engagement élevé des employés, un leadership stimulant et une bonne gestion des talents. Être une entreprise certifiée indique que les employés sont enthousiastes, engagés et motivés pour faire de leur mieux, chaque jour et où qu'ils soient.

Lors de la cérémonie de remise de Prix, Peter Burke, président du Groupe Best Companies, a adressé ses sincères félicitations à Ecobank en soulignant le caractère unique de ce prix qui renforce la marque Employeur Ecobank. Il a ajouté que Ecobank est "reconnue pour avoir créé des lieux de travail où les employés aiment venir travailler. Vous faites l'envie de tous les autres employeurs. Continuez ainsi".

La certification de Meilleur Employeur est un programme de référence en la matière, reconnu dans le monde entier. Elle est accordée en partenariat avec le Best Company Group, une société américaine bien établie qui a pour mission de recenser et de distinguer les meilleurs employeurs dans plus de 60 pays.  

En Afrique, 29 entreprises ont reçu le titre de Meilleur Employeur en 2022, parmi lesquelles Alsa, eHalth Africa, Hilary, IHS, Ooredoo et Pharma 5. Des multinationales ayant des activités en Afrique, telles qu'AstraZeneca, Dell, Nestlé et Roche, ont également été récompensées.

Le prix du Meilleur Employeur en Afrique fait suite à une autre distinction importante pour Ecobank, celle du Best Employer Brand in Africa, décernée par les Africa Best Employer Brand Awards 2022. Ce prix récompense les entreprises d'Afrique qui sont exemplaires en matière de RH. Le jury a pris en compte les progrès de l'entreprise sur la base des informations publiques disponibles et de nombreux aspects des stratégies de ressources humaines, notamment la gestion et la formation des talents, la diversité et l'inclusion, la valorisation des femmes, la promotion et la gestion de la santé sur le lieu de travail ainsi que les initiatives de RSE.

km

Comment

Le constructeur automobile français “Renault Group” a annoncé, lundi 30 janvier 2023, avoir franchi une “étape majeure” dans ses discussions sur la définition des nouvelles bases de son partenariat avec Nissan Motor.

“Après plusieurs mois de discussions constructives avec Nissan Motor Co. Ltd, Renault Group annonce aujourd’hui que, sous réserve de l’approbation de son Conseil d’administration, il a franchi une étape majeure dans ses discussions sur la définition des nouvelles bases de leur partenariat”, indique-t-il dans un communiqué.

L’ambition, selon la même source, est de renforcer les liens de l’Alliance et de maximiser la création de valeur pour l’ensemble des parties prenantes avec une approche en trois dimensions à savoir relancer le partenariat avec des projets opérationnels à forte création de valeur, une gouvernance équilibrée outre des participations croisées pour favoriser l’accélération des gains d’efficacité opérationnelle.

Pour ce faire, Renault Group et Nissan conserveraient une participation croisée de 15%, avec une obligation de conservation, ainsi qu’une obligation de plafonnement de leurs participations et seraient tous deux en mesure d’exercer librement les droits de vote attachés à leur participation directe de 15%, avec un plafond de 15%, précise-t-on, ajoutant que Renault Group transférerait 28,4% de ses actions de Nissan dans une fiducie française, où les droits de vote seraient “neutralisés” pour la plupart des décisions, mais où les droits économiques (dividendes et produits de vente des actions) bénéficieraient toujours entièrement à Renault Group jusqu’à la vente de ces actions.

Renault Group donnerait instruction à la fiduciaire de vendre ces actions Nissan si les conditions économiques sont raisonnables pour Renault Group, dans le cadre d’un processus organisé et ordonné, mais il n’aurait aucune obligation de vendre ses actions dans un délai spécifique prédéterminé, précise le document, expliquant que l’Alliance Operating Board resterait l’instance de coordination.

Les accords sont en cours de finalisation et la transaction reste soumise à l’approbation des conseils d’administration de Renault Group et de Nissan, conclut le communiqué.

Le groupe Renault est l’un des plus grands constructeurs automobile au monde. Il est lié aux constructeurs japonais Nissan depuis 1999 et Mitsubishi depuis 2017.

ng

 
 

Comment